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Sheppard est le supérieur de Lorne. Alors Lorne obéit au Colonel, même si parfois, il préférerait voir quelqu'un d'autre. Lorne est un bon soldat et Lorne est rigoureux. Parfois, Sheppard donne ses rapports de mission à rédiger à Lorne. Et Lorne les remplit. Alors Sheppard en profite et il continue parce qu'Evan ne sait pas dire non. Et surtout pas à son supérieur. Et puis Sheppard se lance dans une mission suicide. Et l'équipe de Lorne est envoyée pour les sauver. Alors Lorne y va, et Lorne perd ses hommes mais pas Sheppard. Et Lorne rentre et Lorne contact la famille de son équipe. Et Lorne réclame une augmentation qu'il n'obtiendra pas, mais dans le fond, Lorne s'en moque. Parce que son supérieur, il le laisse faire ce qu'il veut et il lui refuse jamais quelques congés pour peindre. Et Lorne sait que c'est avec Sheppard qu'il faut négocier pour avoir un pégasien dans son équipe et ainsi remonter l'espérance de vie de ses soldats, alors il va pas faire de chichi tant qu'il n'aura pas obtenu gain de cause.

Tout le monde, sur la Cité, connaît McKay. Et tout le monde préfère l'éviter. Evan n'échappe pas à la règle même s'il n'hésite pas à demander au scientifique de se taire, parfois. Dans le fond, Lorne sait que McKay n'est pas méchant et qu'il aboie plus fort qu'il ne mord, alors parfois, il le taquine un peu. Mais il reste bien heureux de ne pas l'avoir dans son équipe ! Supporter McKay une fois de temps en temps, ça passe encore, mais à chaque mission ? Non merci !

Tony, c'est le pote d'enfance. C'est le premier véritable ami d'Evan, à San Francisco. C'est celui qui l'entraînait dans son petit "laboratoire" et qui le laissait regarder ses manipulations et ses inventions. Evan, c'était celui qui n'y comprenait pas grand chose, qui voulait lui poser des questions et qui repartait avec un mal de tête carabiné. Mais quelle importance ? Au moins Tony, c'était son pote. Ils étaient amis, sans être vraiment très proches. Et le temps les a éloignés. Ils se voyaient plusieurs fois par semaine. Puis deux. Et puis une. Puis une fois par mois. Puis une fois tous les deux. Et plus du tout. C'était la vie. Evan ne savait même pas comment ça se faisait mais leurs chemins avaient simplement finis par s'éloigner.
Et finalement, c'est au SGC qu'ils se sont recroisés.
Evan, militaire qui voyait sa carrière connaître une évolution radical, Tony, toujours ce petit génie. Sourire aux lèvres. Mais une certaine distance entre les deux anciens potes perdurait quand même. Ce n'était plus comme avant. Atlantis est arrivée et Evan est parti avec elle. Laissant Tony derrière lui, sans qu'il ne comprenne pourquoi celui-ci ne voulait pas se joindre à l'expédition.
Mais cette erreur est réparée, à présent. Tony a finit par les rejoindre et leur complicité est revenue. Ils passent à nouveau du temps ensemble, bavardent un peu. Et puis Tony taquine Evan, ravivant des souvenirs d'enfance que le militaire dissimule, brisant une image de parfait soldat. Et Evan réplique, amusant Tony. Et dans le fond, Evan aussi, en est amusé. Tony est, pour l'heure, ce qui se rapproche le plus d'un vrai pote, d'un meilleur pote, pour Evan. C'est donc aussi vers lui qu'Evan se tourne lorsqu'il est pris de doute quant à ses qualités en tant que leader, quand il se sent oppressé par la pression constante ou quand il a l'impression de nager. Le laboratoire de Tony, comme au bon vieux temps. Et il l'observe, tout simplement. Parfois ils papotent un peu, le temps pour Evan de se changer les idées. Mais à chaque il repart avec les épaules plus légères.

Ronon et Evan n'ont pas de véritables relations. Ils ne s'adressent pas spécialement la parole et ils ont rarement eu l'occasion de faire équipe ensemble. Toutefois, le militaire sait que la Satédien sera de ceux qui n'hésiteront pas à venir le tirer d'un mauvais pas et pour cette raison, il espère pouvoir affirmer qu'il a gagné la confiance de celui-ci. Il faut quand même reconnaître qu'Evan lui sauve la vie presque tous les mois, forcément, faire des missions de sauvetage, ça aide un peu. Du coup, il est déjà arrivé que Ronon se tourne vers lui pour des entraînements réguliers mais à chaque fois, Evan se pare d'un sourire crispé et ne sait pas trop que répondre. S'il sait que ça ne pourrait que lui être favorable, il tiens encore trop à la vie pour vraiment s'y essayer.

Gabriel, c'est un peu le militaire inespéré qu'Evan ne pensait pas pouvoir croiser un jour. Mais si. Il y a eu cette mission commune à SGA-2 et à SGA-3 et Lorne s'est retrouvé à la tête du petit commando, en tant que plus haut gradé. Et s'il lui était difficile de réussir à dompter le major Valentyne, il a été bien soulagé de voir que ce n'était pas le cas avec Blackburn. Ce dernier est, en effet, aussi rigoureux et obéissant qu'Evan lui-même ; au final, le Lt-Col n'est pas certain qu'il aurait tenu la mission s'il n'avait pas pu compter sur Gabriel pour suivre ses directives. C'est d'ailleurs pour le remercier qu'Evan est allé le voir, une fois la mission terminée et qu'ils ont ainsi pu discuter, se découvrant de nombreux points communs et une bonne complicité. Tous deux ont la même vision du monde militaire et parmi tous les autres soldats présents sur la Cité, ça fait du bien à Lorne. Gabriel est un peu l'un des rares vrais amis d'Evan, du coup et ça aussi, ça fait du bien.

Evan a eu l'occasion de rencontrer Jordan au SGC. Respectivement membres de SG11 et SG12, les deux militaires ont souvent été amenés à partir en mission ensemble et c'est ainsi qu'une certaine confiance a put être établie entre eux. Evan a rapidement sut qu'il pourrait compter sur Jordan et c'est sans doute pour cette raison qu'il allait lui rendre visite à l'infirmerie quand celui-ci était blessé. Il l'a soutenu du mieux qu'il pouvait avant d'être affecté sur Atlantis. C'est en 2012 que leurs chemins se sont, à nouveau, croisés, sur la Cité cette fois-ci. Si Evan a eu un peu de mal à comprendre les raisons qui ont poussé Jordan à refusé la promotion qui lui avait été présentée, il a été une épaule solide à laquelle se raccrocher, ne comprenant que trop bien l'épreuve qui avait attendu Jordan. Maintenant, celui-ci est un membre à part entière de SGA-2 et Lorne s'en trouve satisfait.

Au départ, Evan se méfiait un peu de David. Depuis ses rencontres peu fructueuses avec le Dr Jackson, Lorne se méfie un peu des archéologues qu'il a tendance à ne pas comprendre. Alors quand il a sut qu'un archéologue allait rejoindre son équipe, il n'a pas retenu, ni caché, une grimace embêtée. Mais contrairement à ce qu'il craignait, David se montre bien plus pédagogue que Jackson et lui explique volontiers les raisons pour lesquelles il est primordiales de ne pas déplacé les os ou les artéfacts qu'ils dénichent. Une règle à laquelle Evan n'est pas prêt de désobéir sauf en cas d'extrême urgence (danger de mort imminent, notamment). En revanche, il a un peu du mal à suivre l'humour du jeune homme et plus encore à comprendre pourquoi il semble à tout prix vouloir lui tirer des rires quand un sourire pourrait amplement suffire.

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C'est l'équipe d'Evan qui a trouvé De'el. Ou plutôt, qui l'a rencontré en première. Le jeune homme était alors un esclave et il n'aura pas fallut bien longtemps à Evan pour se rendre compte des conditions de vie dans lesquelles De'el vivait. Celui-ci avait un regard plein d'espoir et c'est sans doute ce qui a motivé le militaire à le ramener sur la Cité. Il a donc entamé des négociations et finalement, il l'a ramené avec lui. Sur Atlantis, il l'a guidé, lui a appris à prendre ses marques et il continue d'être très présent pour le jeune homme. Il le considère à la fois comme un petit frère et comme son protégé. A mesure que De'el s'ouvre un peu davantage, Evan lui apprend de nouvelles choses : la peinture, le sport, l'amitié. Il essaie de faire en sorte qu'il s'intègre totalement à la vie sur la Cité. Et pour l'instant, ça semble fonctionner.

Evan connaît Beckett car celui-ci était en charge de l'infirmerie quand le militaire est arrivé sur Atlantis. Comme pour le reste de l'équipe médical, Lorne a rapidement finit par bien le connaître à force de passer du temps dans ces lieux. Il a pour Carson un très grand respect et une véritable admiration ; il sait que le médecin a toujours tout fait pour sauver ses hommes et il lui fait une confiance presque aveugle. Il est aussi l'un des rares à savoir qu'Evan aime peindre et, comme beaucoup, Lorne s'est sentit un peu coupable de l'avoir lâché lorsqu'il est mort. Le revoir a d'abord été un choc, puis un véritable soulagement. Il apprécie Beckett, sincèrement.

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