Bienvenue sur la cité d'Atlantis, Invité.
Tous les groupes sont importants, veillez à essayer de les équilibrer.
Quelques ennemis ne seraient pas de trop...
Les possibilités de jeux sont nombreuses pour les humanoïdes en dehors d'Atlantis,
tous ne sont pas obligés de rejoindre la Cité pour jouer ou s'intégrer correctement.
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 - No light, no light -

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James Blackwood

James Blackwood


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MessageSujet: - No light, no light -   - No light, no light - I_icon_minitimeLun 14 Sep - 18:32

no light, no light
corey & james
« Je suis très attristé par cette nouvelle. Le Docteur Lockart était un excellent élément, sa perte marque la fin d'une ère. » Il laisse un silence, conscient que Richard n'a pas encore finit. Effectivement, l'homme de la CIS reprend bien vite. « Toutefois, ce n'est pas la première fois qu'Atlantis perd un membre important de son personnel. C'est triste à noter, mais nous ne pouvons nous autoriser à nous laisser abattre par cette perte, bien que conséquente, pas avec cette guerre qui nous pend au nez à chaque seconde. » James acquiesce lentement, les mains toujours croisées dans le dos. « Comment va, quel est son nom déjà, Kerry ? Corey ? Corey ! Comment va le jeune Corey ? Le Docteur Lockart était plus qu'un mentor pour lui, il doit énormément souffrir de cette absence. » James plante ses yeux dans le regard de Woolsey, bien que l'effet ne soit pas le même, dû à l'écran qui les sépare. « Je l'ignore encore, je pensais justement avoir un entretiens avec lui après vous avoir informé du décès du Docteur Lockart. Mais beaucoup laissent entendre qu'il est plus que chamboulé. Un suivit psychologique me paraît obligatoire ; d'autant plus que nous ne sommes pas sur Terre, il est donc plus difficile de faire son deuil correctement dans notre situation. » A son tour, Richard hoche la tête en signe d'accord. Il reste pensif un instant avant d'ouvrir à nouveau la bouche. « Si vous pensez qu'un repos sur Terre lui sera favorable, n'hésitez pas, James. » Il reste silencieux, ils se comprennent. Ils échangent un regard, lourd de sens pour eux, vide d'intérêt pour ceux qui les écouteraient. « Je pense que le rapport est à présent terminé. Adressez mes condoléances à Corey. » « Je n'y manquerai pas. » Il y a un air grave entendu. « Prenez soin de vous, James. » Et dans le ton de la voix du bureaucrate, une note d'inquiétude est perceptible. Puis l'image se coupe et James se retrouve face à la salle d'embarquement, les yeux rivés sur un écran qui n'existe plus totalement. L'horizon des événements disparaît, comme évaporé dans l'air, plus soudainement qu'il n'apparaît au lancement de la porte des étoiles et toute la pièce devient soudain trop silencieuse. Les militaires en faction dans la salle d'embarquement font leur ronde habituelle, échangent leur place, attendent qu'on vienne les relever de leur fonction pour prendre le repos mérité. Les techniciens s'affairent en bavardant, quelques éclats de rire lui parviennent, d'autres sont juste de passage et traverse la salle à pas rapides. Il y a les scientifiques, penchés sur une défaillance technique survenue un peu plus tôt, quand il faisait encore nuit noire dehors, qui pestent de ne pas comprendre l'origine du problème. Et derrière lui, derrière James, il y a le murmure des conversations, ces échanges chuchotés comme tant de secrets avant eux.
Il prend encore quelques minutes pour observer cette chorégraphie si savamment orchestrée. Quelques minutes pour admirer ce ballet routinier. Et puis, peut-être est-ce de voir Catherine monter les escaliers en direction de la salle de contrôle, ou bien peut-être est-ce une réminiscence de sa conversation avec Richard, mais son devoir lui revient en tête et il se détourne de la large vitre pour faire face à Chuck. « Chuck, faîtes appeler le Docteur Corey Riley dans mon bureau, s'il-vous-plaît. » Le technicien lève les yeux vers lui avant d'obéir à la requête. Il localise le jeune homme et, grâce à l'oreillette, il lui demande de bien vouloir se rendre dans le bureau de Monsieur Blackwood, le plus vite sera le mieux. Il a l'air gêné d'avoir à donner un tel ordre, gêné de le perturber dans son deuil, gêné de ne pouvoir le laisser se reposer dans ses quartiers comme le voudrait la politesse.
James, lui, a déjà tourné les talons pour se rendre dans son bureau.

– – –

Il est installé à son bureau quand Chuck apparaît dans l'encadrement de la porte pour lui annoncer la présence du jeune Corey. L'agent de la CIS lève les yeux, le remercie avec un léger sourire et le congédie. Il apprécie le fait que le technicien l'avertisse à chaque entrée dans son bureau. Il agit comme une secrétaire – en bien moins jolie, mais il ne faut jamais cracher sur ce qui se présente – et c'est sans doute ce qui manque le plus à James depuis qu'il est sur la Cité. Une secrétaire. Quelqu'un qui prends notes des rendez-vous pour lui, quelqu'un qui lui rappelle avec qui il a prévu de déjeuner. Un rôle qu'il a, autrefois, tenu pour son père avant de l'abandonner à une jeune femme aux longues jambes et à la chevelure d'un roux unique. Ce n'est pas du sexisme que de reconnaître que les femmes font de bien meilleures secrétaires que tous les hommes du monde.
Il se lève, rejoint Corey à l'entrée de son bureau. « Docteur Riley ? Je vous en prie, entrez. » Et il s'efface pour laisser le jeune garçon pénétrer dans le bureau vaguement ovale, aux murs de verre, comme l'ensemble de la Cité. Il retourne s'asseoir et invite, d'un geste de la main, Corey à faire de même sur la chaise située en face de lui. James croise les doigts, les coudes posées sur son bureau et observe le jeune homme. « Tout d'abord, laissez-moi vous présenter mes plus sincères condoléances ainsi que celles de la CIS. Nous connaissons tous, un jour, la douleur que la perte d'un proche peut causer. » Il se tait, baisse les bras mais reste parfaitement droit sur son siège. « Sachez que notre imminente psychologue est présente si vous ressentez le besoin de parler de ce que vous ressentez. Nous avons, et par nous, j'entends le Docteur Jones, ainsi que le reste du personnel dirigeant, tous conscience que s'adapter à la vie dans une autre galaxie est très difficile mais que ça l'est encore plus dans de telles circonstances. Vous pouvez aussi demander un congé pour rentrer sur Terre, le temps qu'il vous faudra pour vous recueillir. » Il a un ton délicat, conciliant, presque amical. Mais ses yeux bleus ne mentent pas ; il a bien l'intention de faire comprendre au jeune homme qu'il ne peut pas rester sur la Cité dans de telles circonstances. Depuis toujours, il ne voit pas d'un très bon œil sa présence sur Atlantis. Jamais il n'avait été prévu qu'il ne vienne – peut-être plus tard, dans quelques années, mais pas avant. Il n'avait été mis dans le secret que sur exigence du Docteur Lockart et que le savoir de ce dernier était bien trop crucial pour que la CIS n'accède à sa requête. A son caprice, si l'on demandait l'avis de James.

« Nous avons également contacté le SGC afin de les prévenir et ils sont, en ce moment-même, en train de contacter les proches et amis du Docteur Lockart. L'enterrement aura sans doute lieu là-bas mais le Docteur Jones et moi-même pensons organiser une petite cérémonie sur Atlantis car le Docteur Lockart était quelqu'un de très apprécié et de très respecté. Sa perte est pour nous tous, une douleur. » Une pause gênée avant qu'il n'inspire profondément et qu'il ne se jette à l'eau. « Je suis désolé de vous demander ça maintenant mais étant celui qui connaissais le mieux le Docteur Lockart, je pense qu'il serait bien que vous prononciez quelques mots ce jour-là. Vous n'avez pas besoin de faire de grand discours et vous n'êtes pas non plus forcé de le faire si vous ne vous en sentez pas la force mais... Réfléchissez-y peut-être un peu. » Le malaise qu'il ressent n'est pas feint. Ce n'est pas son boulot de demander ça, de parler de ça. C'est à Catherine de s'en charger en temps normal mais la dirigeante est occupée par d'autres tracas et, bon cavalier, James s'est proposé. Une erreur dont il ne prend conscience que maintenant. Toutes ces excuses, toutes ces belles phrases lui rappellent le décès de son propre père. La peine ressentie alors et la difficulté à trouver les mots justes le jour de l'enterrement. Une douce ironie. Lui qui, toujours, a été celui qui écrivait les discours de son père, incapable de trouver ses mots et sa rhétorique pour enterrer le président des États-Unis.
electric bird.

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Corey Riley

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MessageSujet: Re: - No light, no light -   - No light, no light - I_icon_minitimeDim 4 Oct - 21:33

La tristesse, la haine, la rage, la colère, la peur...Dans la tête de Corey tout se percutait, se mélangeait, se heurtait. Rien n'était en place. Il fixait l'horizon depuis plus de deux heures. Il n'avait pas décoller des escaliers devant la porte des étoiles depuis qu'il avait apprit la triste nouvelle. Tout le monde passait, sans oser lui dire quoi que se soit. Après tout, il venait de perdre sa seule famille. Mais ça, étrangement, peut de gens le savait. Le jeune homme n'avait pas prit conscience de ce que ce décès engageait. Sa possible réintégration de la Terre, le fait qu'il serait seul, Corey n'avait pas penser à tout ceci. Alors qu'il était perdue dans ses pensées assez sombre, se souvenant de l'enterrement de ses parents, Chuck était venue le prévenir qu'on voulait lui parler. Il n'avait pas entendue le nom de la personne, donc il se dirigea timidement vers le bureau indiquer. Il portait un jean, un t-shirt avec un smiley jaune sur un fond blanc, son petit air malheureux était attendrissant. Mais très vite ses yeux vert sont redevenue sérieux, un sérieux que peu de gens lui connaissaient. Corey prit donc place sur la chaise et croisa ses bras. Ses genoux ne tenaient pas en place et à dire vrai, il ne tenait pas en place non plus. Le jeune homme grimaçait un peu en entendant ce que l'homme lui dit. Il avait baisser la tête et fit un hochement de tête polie. Mais il ne parla pas. A vrai dire, il n'en avait pas envie. Il se foutait de la CIS. Il se foutait de ce type. Il se foutait de ce qui pouvait lui arriver. Corey n'avait plus de repère. Corey ne redressa toujours pas la tête. Même quand l'homme lui dit qu'il pouvait retourner sur Terre pour se recueillir ou voir une psychologue. Corey finit par redresser sa tête et par dire en grimaçant :

"Je vois pas pourquoi je dois voir une psychologue. Pour mon retour sur Terre, j'en sais rien, on verra bien."

Le temps de pose qui avait suivit la réplique du jeune homme mit un léger froid dans la t^te de Corey. Le jeune surdoué ne savait plus trop quoi penser. ON lui parla de la Terre, du SGC, de l'enterrement. Mais personne parlait de où irait Corey. Il ne fallait pas oublier que Corey n'avait jamais été séparer de son parrain depuis l'âge de 6 ans. Il avait toujours été avec lui. alors vivre seul du jour au lendemain, sans personne avec qui parler, serait une réelle menace. L'homme lui parla de ce qui se ferrait sur Terre et également sur Atlantis. COrey baissa de nouveau la tête. Le fait de parler d'enterrement lui rappelait trop celui de ses parents. Il n'avait que 6 ans à cette époque. On lui avait mit un costume noir et une chemise blanche. Ses cheveux long lui retombait sur les épaules. Ses yeux vert étaient recouvert d'un voile de tristesse et de rêverie. Lorsque le prête avait commencer à dire son discours, Corey avait vu une colombe s'envoler, ni une, ni deux, l'enfant était partie à sa poursuite, s'imaginant que c'était sa mère. Son parrain avait eut un mal fou à lui faire comprendre que ce n'était pas le cas, mais peu importait dans la tête de cet enfant sa rêverie était bien plus belle que la réalité. Corey était revenue à la réalité en levant la tête quand l'homme lui parla d'un discours.

"Quoi ? Quel discours ?"

Il remarqua le regard de l'homme. Il passa ses yeux vert de l'homme au bureau, puis à ses doigts, puis de nouveau à l'homme et encore à lui. Puis il reprit :

"Heu ouais...j'ai jamais été doué avec les mots, vous savez. C'est le Doc qui fait les discours, moi je m'occupe juste de tout enregistrer. Il est tout le temps en train de prendre soin de moi, alors je ne sais pas trop quoi dire."


Corey avait eut un sourire enfantin, avant de comprendre. Il se raidit et ses yeux se mirent à papilloner et il comprit son erreur. Il se frotta le visage et soupira. Il se leva et fit ensuite :

"Désolé. J'ai pas encore réalisé. Je travaillerais sur ce discours. Je peux partir ?"

Corey avait juste une envie, aller se réfugié dans sa chambre et ne parler à personne. Il voulait être seul pour relâcher la pression, pleurer et ne plus penser à quoi que se soit.
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MessageSujet: Re: - No light, no light -   - No light, no light - I_icon_minitimeMar 8 Mar - 19:21

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corey & james
Ce n’est pas la première fois que James a à faire avec la mort, avec le deuil. Même avant d’intégrer le programme porte des étoiles, il a eu affaire avec des décès impromptus et des prises de décision délicates mais aucune ne lui a jamais paru aussi compliqué que celle-ci. Il sait que chaque décès survenu dans le cadre du programme top-secret et une épine dans le pied de la CIS ; chaque décès entraîne son lot de paperasse à remplir et demande une discrétion double, la famille de la malheureuse victime ne pouvant connaître les raisons véritables de la mort de leur conjoint, fratrie, enfant ou parent, mais James s’aperçoit maintenant que même en face d’un interlocuteur membre du programme, c’est une tâche délicate. Il inspire, cherche soigneusement chacun de ses mots. Il ne veut pas perturber le jeune garçon plus qu’il ne doit déjà l’être, il ne souhaite pas se montrer discourtois ou peu cordial. Mais il doit aussi prendre en compte son âge et le fait que son tuteur, que son protecteur, ne soit plus. C’est l’avenir du jeune homme qui est remis en cause et il est délicat, pour James, d’en venir au fait de but en blanc. Avec le plus de délicatesse possible, il tente d’amener l’enfant sur le terrain qu’il sait glissant. Il prend des précautions exagérées, lui propose de parler à un psychologue, d’un éventuel retour sur Terre. Enfin, l’adolescent relève la tête. Ses mots et ses efforts ne sont pas totalement vains. Mais la réponse qui lui est fournie lui fait fermer les yeux et grimacer. Ce n’est pas vraiment la réponse qu’il attend, ni celle qu’il espère. Il pince les lèvres, s’accorde un temps de réflexion avant de répondre. « Parfois…, » commence-t-il avant de se taire, ne sachant pas trop dans quelle direction se rendre. « Parfois, la perte d’un membre de notre famille est une douleur plus grande qu’on ne peut l’imaginer. On en a pas toujours conscience, mais ça nous change – le décès de quelqu’un qu’on aimait nous change toujours. Vous avez sûrement déjà entendu parlé des différentes étapes du deuil comme le déni, la colère jusqu’à parvenir à l’acceptation. Ces phases peuvent être plus ou moins vraies et plus ou moins visibles en fonction des personnes, mais il est normal d’en ressortir chacune d’entre elles. » Il se tait, croise les mains sur son bureau, étudie minutieusement le visage du jeune garçon qui se tiens en face de lui. Chaque trait de son visage est un indice sur la direction qu’il doit emprunter pour continuer. « Parler à un psychologue permettra d’amoindrir le choc, de vous exprimer à voix haute sur ce que vous ressentez, de partager vos émotions, de mieux comprendre et mieux appréhender votre deuil. Ce n’est pas facile de se confier à un parfait inconnu, mais ils sont là pour ça et ne vous jugent en aucune manière. » Il esquisse l’ébauche d’un sourire en guise d’encouragement mais il n’est que trop au fait de l’entêtement des adolescents. « Il faut aussi que vous compreniez que votre cas est un peu particulier dans le sens où vous n’êtes pas sur Terre. Le choc du changement d’environnement est déjà quelque chose en soi alors combiné à celui de la perte d’un proche, ça en chamboulerait plus d’un, y compris parmi les plus forts en apparence. Ce n’est pas une honte, ni même une punition. Voir un psychologue nous permettra également, et par nous, j’entends bien sûr la CIS mais aussi le Docteur Jones, de savoir si vous êtes capable de continuer à effectuer votre métier. » De nouveau, ses lèvres se pincent et il n’en dit pas davantage. Il ne peut pas le forcer à se rendre chez la psychologue s’il ne s’en sent pas le goût mais il aimerait lui faire comprendre que c’est pour son bien – et sans doute celui de tout le monde.

Entendre parler le jeune Riley de son tuteur au présent est un coup dur pour James. C’est une normalité, il faut un temps pour s’adapter, un temps pour réussir à faire le changement, un temps pour que l’inconscient accepte le décès, mais James ne sait pas s’il est supposé le reprendre ou bien le laisser s’apercevoir de sa faute tout seul. Il n’a pas l’occasion de décider que le jeune homme se reprend de lui-même et James ne peut que tenter de sourire. Un sourire triste et désolé, qui lui rappelle le visage en larmes de sa propre mère au décès de son père. Il se souvient avoir éprouvé un pincement au cœur, avoir ressenti un grand vide, une incompréhension sourde et qu’il en avait voulu au reste du monde. A l’ensemble de ces américains qui pleuraient un homme qu’ils ne connaissaient pas. A tout ceux qui avaient pleuré son père tandis que lui restait de marbre, blessé, pourtant, au fond de lui-même. Il avança une main en direction de Corey sans pour autant aller jusqu’au contact. « Ne vous en faîtes pas, vous n’avez pas besoin d’écrire un long discours. L’important est de parler avec votre cœur. En général, on dresse un portrait de la personne, on évoque quelques souvenirs. Vous pouvez utiliser des citations, si vous préférez. » Il se tait soudain, conscient d’en dire peut-être trop. Il a longtemps rédigé des discours, il a longtemps été l’homme de l’ombre. C’est plus fort que lui. Plus fort que sa conscience. Il sait rédiger des discours, il sait comment les débuter, comment les terminer, il sait comment rendre les mots émotionnels, leur donner de l’importance. Mais ce n’est pas de lui dont il est question, ce n’est pas à lui de le faire.

« Oui. » Le mot est sorti de lui-même, comme un cri de l’âme. Il veut mettre fin à cet entretien qui est douloureux de souvenirs pour lui, douloureux de présent pour Corey. Mais il se reprend bien vite. « Enfin, non. Nous devons encore discuter de quelques points, ensemble. » Il hésite, cherche ses mots, joue quelques instants avant un stylo présent sur son bureau avant de le ranger rapidement. « Vous n’êtes pas sans savoir que votre présence sur la Cité n’est due qu’à la demande expresse du Docteur Lockart. » La bombe est amarrée, il retient son souffle quelques secondes, appréhendant une quelconque réaction. « En vue des circonstances, la CIS se pose des questions sur votre avenir parmi nous. N’y voyez là rien de personnel, ni d’offensant. Au contraire, nous sommes certains que vous auriez sans doute finit par nous rejoindre mais… Pas si tôt. Vous n’avez pas terminé vos études et si le Docteur Lockart figurait parmi les plus illustres dans son domaine, nous ne pouvons pas affirmer que c’est cas pour l’instant. » Il a pris un ton conciliant, un ton délicat. Non, il n’y a aucune insulte cachée à demi-mot dans son discours, oui, il s’inquiète réellement du sort de l’adolescent. C’est une image qu’il feint, qu’il dresse entre le jeune garçon et lui-même. « Comprenez-nous, nous ne savons pas réellement quelle attitude adopter, votre cas est une première pour l’histoire du programme porte des étoiles et sans votre mentor pour vous épauler et vous enseigner le métier, vous n’avez aucune légitimité en tant qu’archéologue. » Les termes ne sont peut-être pas les plus doux mais il arrondit les angles par un regard faussement sympathique et par un demi-sourire compatissant.
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MessageSujet: Re: - No light, no light -   - No light, no light - I_icon_minitimeDim 28 Aoû - 22:11

Quand l'homme en face de lui, se mit à parler des étapes du deuil, et tout ce qui en suivait, Corey prit un air assez agacé. Il était déjà passer par là. Cela avait été long pour lui d'accepter que ses parents ne soient plus là, mais cela lui avait donner également un coup de fouet. Il avait grandit plus vite. Surement que là aussi, il grandirait plus vite. Le gamin, enfin le jeune adulte, lui dit sans bouger, juste en levant son regard vers lui :

"Je sais ce qu'est le deuil, je suis déjà passer par là. Alors pas la peine de me faire un cours, Monsieur. "

Le "Monsieur" était une marque de respect. Bien qu'on pouvait penser le contraire, il ne disait absolument pas ça pour manquer de respect. Il voulait juste éviter qu'on lui rappelle ce que c'était de souffrir autant. Par la suite, Corey écouta ce que l'homme lui disait. Il avait surement raison, mais Corey ne voulait rien entendre pour le moment. Il voulait juste retourner dans sa chambre, ranger les affaires du Doc, et surement casser deux trois choses pour évacuer la rage qu'il a en lui.

Cependant, ce ne fut pas tout. James lui parla du discours. Corey nota tout dans sa tête, comme à son habitude. Vers des louanges de son parrain. Ouais, ça il saurait faire. Il hocha la tête et se leva, se disant que c'était bon, qu'il allait pouvoir casser deux trois miroir, ou taper dans un mur, histoire de lâcher la pression. Mais...

Mais ce n'était pas tout ! Et oui, il y avait encore une pilule à avaler...le CIS se demandait si le jeune homme devrait rester sur la Cité ou pas. Corey prit un air outrer, il était debout devant l'homme et il lui dit :

"Vous pensez que je suis un pion ? Que vous pouvez me placer où ça vous arrange et quand ça vous arrange ? Oui le Doc m'a tout apprit, oui je vais avoir du mal à avancer sans lui, mais je connais mon boulot. Je connais plus de langues et de symboles que vous ne pourriez en apprendre en une vie, alors ouais j'ai ma place ici ! Si les autres en doute, ils ont cas me tester. Mais une chose est sur...je resterais ici, de gré ou de force. Je finirais le travail du Doc !"

Ouais quand il voulait Corey pouvait tenir tête au gens. On voyait qu'il était pas à l'aise avec la situation, mais il était sincère. Il avait toujours été loyale. Il avait tout fait pour la Cité, il avait même faillit mourir pour ramener une nouvelle source d'énergie avec Valentine. Non, il ne partirait pas. Il resterait sur la cité. Il avait beau être jeune, il était loin d'être inexpérimenté. Il croisa les bras et fit :

"Alors, vous décidez quoi ? Vous gardez le surdoué, ou vous préférez que je me tire sur une autre planète pour finir le travail d'un homme qui a toujours été loyale vis à vis du CIS, du Programme et de la Cité, qui m'a toujours apprit à l'être également ? Ouais, il y a de forte chance pour que seul je ne survive pas, mais il y a de forte chance pour que je découvre plus sur ces mondes que vous seuls ici !"

[hs : désolé c'est très court :/ ]
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