Bienvenue sur la cité d'Atlantis, Invité.
Tous les groupes sont importants, veillez à essayer de les équilibrer.
Quelques ennemis ne seraient pas de trop...
Les possibilités de jeux sont nombreuses pour les humanoïdes en dehors d'Atlantis,
tous ne sont pas obligés de rejoindre la Cité pour jouer ou s'intégrer correctement.
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 À la rescousse d'un prince en détresse

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Nyssa Fisher

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MessageSujet: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeDim 31 Mai - 16:53

Nyssa faisait son footing comme tous les matins depuis son arrivée dans les couloirs de la Cité pour en explorer les différents secteurs. La durée variait selon son humeur du moment. En somme, elle reconnaissait les lieux pour se repérer et se rendre n'importe où, où qu'elle se trouve. De temps à autres, elle croisait d'autres coureurs qu'elle saluait d'un signe de la tête. Aujourd'hui, elle explorait la digue sud, tout en réfléchissant. D'après les plans, elle se trouvait à proximité du laboratoire de sociologie qui avait été scellé suite à l'affaire de l'ombre.

Depuis son arrivée, elle n'avait pas encore eu l'occasion de partir en mission alors elle faisait ce qu'elle faisait de mieux : se fondre dans la masse et récolter des renseignements pour en apprendre plus. C'était très efficace d'ailleurs. Il suffisait d'aller au mess, ou une autre aire commune, de s'asseoir et d'écouter les discussions autour. Elle était donc au courant de tous les ragots de la cité. Puis elle lisait aussi les dossiers auxquels elle avait accès sur les missions précédentes, les différentes planètes et peuples déjà rencontrés.

Elle avait dû se soumettre à une évaluation de tir qu'elle avait passé haut la main. Et elle avait ensuite décidé de se rendre dans la salle d'entraînement des militaires afin de se dérouiller un peu. Ils avaient été surpris de voir débarquer une civile en qui ils avaient dû voir une proie facile à impressionner. Ils avaient vite déchanté après qu'elle en eut envoyé deux au tapis... Elle leur avait expliqué que c'était son père, membre des forces spéciales, qui lui avait appris à se battre et qu'elle pratiquait les arts martiaux depuis son enfance. C'était la stricte vérité. Elle maîtrisait le corps-à-corps bien avant de rejoindre les marines. C'est pourquoi elle n'en avait pas parlé. Et puis personne ne lui avait posé la question. Ils seraient fort marris, et peut-être pas ravis, lorsqu'ils découvriraient le pot-aux-roses.
Elle se demandait toujours qui avait eu l'idée saugrenue de l'envoyer sur la cité en tant que négociatrice. Certes, elle n'avait jamais au de problème à établir le contact avec les populations locales et à gagner leur confiance pour servir d'intermédiaire mais de là à la qualifier de négociatrice, il y avait un gouffre.

Mais il lui manquait toujours l'essentiel : un endroit où tirer à l'arc. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer l'un des responsables de la cité pour demander une autorisation et un lieu où installer tout le nécessaire. Mais chaque chose en son temps. Il lui fallait d'abord s'intégrer.

Elle entendit soudain un grand boum, genre des objets qui tombaient. Elle s'arrêta et inspecta les salles environnantes quand elle trouva le lieu du drame.


*Ouille, ça a du faire mal. Espérons qu'il n'y ait pas de mort là-dessous...* pensa-t-elle en voyant l'étendue du désastre.

« Bonjour ? Y a quelqu'un ? Des blessés ? Besoin d'un coup de main ? » lança-t-elle à la cantonade.
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Evan Lorne

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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeDim 7 Juin - 20:23

Il était tard. Ou peut-être tôt. Un regard jeté à la montre qui ornait son poignet indiqua au militaire qu'il commençait à se faire tôt pour ceux qui se levaient seulement. Mais tard pour lui qui terminait sa nuit dans quelques minutes. Il avait été de garde toute la nuit. Ça n'avait pas été prévu mais Manning, le jeune Second Lieutenant à qui la charge incombait, avait été salement amoché l'avant-veille en rentrant de mission et il était à l'infirmerie. Keller avait insisté pour qui ne la quitte pas avant une bonne semaine, le temps de se remettre de l'opération qui avait été obligatoire dès son retour sur la Cité, mais aussi pour ne pas prendre le risque de voir ses blessures se ré-ouvrir. Sheppard avait demandé d'un ton las qui était disponible pour prendre la relève et Evan, bon chevalier, s'était proposé. Sur le coup, il n'avait pas réfléchit à ce qu'il disait et avait accepté cette nuit de garde avec un presque sourire satisfait.  Mais maintenant qu'il y était, debout depuis vingt-huit heures pour avoir été entraîné par Zelenka dans le laboratoire que ce dernier avait découvert et où il s'amusait à fabriquer des boissons pas tout à fait réglementaire, le Lieutenant-Colonel regrettait amèrement son âme solidaire. Si le vague alcool mis au point par Zelenka était relativement doux et ne lui avait pas embrouillé les esprits, la fatigue commençait à l'accabler et il n'avait qu'une hâte : que vienne le temps pour lui de terminer sa ronde vers le téléporteur menant au couloir principal de la digue sud et qu'un autre soldat vienne le relever de ses fonctions pour rejoindre ses quartiers où il récupérerait de sa longue journée.
Il étouffa un bâillement, s'avança dans le long couloir qui menait au cul-de-sac. Par habitude plus que par réelle nécessité, il y jetait un coup d’œil rapide, vérifiant que personne n'essayait d'échapper à la surveillance de la sécurité en se dissimulant dans le laboratoire secret de Janus. A part quelques noms de l'équipe scientifique, le laboratoire était limité en raison de toute la flopée d'objets et d’artefacts anciens potentiellement dangereux qu'elle recelait. Le souvenir du dispositif Attero était sans doute encore trop présent dans les esprits des atlantes pour qu'ils ne risquent une nouvelle petite guerre avec les Wraiths.
Personne.
Il pouvait donc faire demi-tour.

Comme il passait devant le laboratoire de sociologie qui, lui aussi, aviva quelques souvenirs fugaces dans son esprit, Evan crut entendre un bruit. Il s'arrêta, fronça les sourcils. Le laboratoire ayant été scellé par le Docteur Weir en personne, il était peu probable que quelqu'un s'y soit glissé. La fatigue avait sûrement du provoquer son hallucination auditive mais son instinct entraîné lui soufflait qu'il valait mieux être prudent. Vérifier ne lui coûtait rien et s'il n'y avait rien, personne ne le saurait. En revanche, s'il faisait un excès de zèle mal placé et qu'il s'avérait qu'il n'ait inventé, les résultats pouvaient être catastrophiques. Il s'approcha alors de la porte, passa la main devant le boîtier d'ouverture et porta l'autre à sa ceinture, sur la crosse de son 9mm. Il se tenait prêt à dégainer et son oreillette lui permettrait d'appeler du renfort en cas de besoin.
Les portes coulissèrent, s'ouvrant sur le laboratoire qu'il connaissait plutôt bien. Outre les deux tables et les écrans éteints, rien ne paraissait être dans la pièce. Il s'aventura un peu plus loin, son regard furetant à droite, à gauche, à la recherche d'une ombre ou d'un mouvement, même flou. Mais rien. Il s'apprêtait alors à repartir lorsque ses yeux bleus se déposèrent sur une porte, au fond du laboratoire. Il ne l'avait jamais remarqué par le passé. Peut-être que le bruit qu'il avait entendu provenait de derrière cette porte ? Avec mille précaution, il s'avança légèrement, retint sa respiration et fit le pas décisif. Les portes s'ouvrirent.

Sonné, vaguement perdu par ce qu'il venait de se passer, le militaire se redressa, envoyant voler quelques torchons sales, des débris d'objets et des pièces mécaniques sans doute importantes par le passé. Il était enchevêtré par une foule de bordel varié, le pied coincé par une lourde barre métallique relié à une planche toute aussi lourde qui reposait tranquillement plus loin. C'était bien sa veine. Il retint un juron alors qu'il essayait de soulever la barre afin de dégager son pied, laissant le reste des boulons et des débris qui étaient toujours sur son torse et ses bras retomber avec fracas.
Une voix s'éleva alors, semblant provenir de derrière lui et Evan leva une main, espérant pour qu'elle soit visible malgré le chaos qui régnait à présent dans la pièce. « Euh oui, moi. Pas blessé mais j'aurai bien besoin d'un coup de main. » Ou même d'un coup de n'importe quoi, du moment que ça lui permettait de se tirer de là rapidement. Comme la voix qui avait parlé semblait s'approcher, ou plutôt, la personne à qui elle appartenait, Evan en profita pour se secouer les épaules et passer une main dans ses cheveux. Une douleur vive mais brève lui traversa la main tandis qu'il effectuait le geste et il porta aussi la main devant ses yeux. Une petite coupure. Rien de bien grave tant que ce qui l'avait provoqué n'était pas porteur d'une maladie quelconque. Il tourna la tête en direction de la jeune femme qui venait à son secours et il se sentit un peu embarrassé. Ce n'était pas qu'il se sentait idiot à l'idée d'être aidé par une femme, mais plutôt par une civile qui lui était encore inconnue. Il savait que sa réputation à travers la Cité n'était plus à refaire : si son blason était redoré par les missions de sauvetage qu'il réussissait avec brio, il n'était pas sans savoir que beaucoup le surnommait le malchanceux à cause de sa tendance à soit attirer les ennuis, soit perdre ses hommes, soit se retrouver dans des situations abracadabrantesques. « J'ai, euh, le pied coincé par cette barre mais je pense que la planche là-bas fait contre-poids et empêcher de la soulever. Il faudrait la dégager et le relever pour que la barre ne soit plus aussi lourde. » Ca, ou alors trouver de quoi défaire les liens qui les reliaient l'une à l'autre mais parmi tout ce qui l'entourait, Lorne ne voyait rien qui pourrait aller en ce sens.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeSam 13 Juin - 18:29

Elle obtint une réponse et vit une main s'agiter.
*Voilà qui est rassurant.*


« J'arrive. »

Elle avança avec précaution en faisant attention à ne rien toucher par accident. Elle se souvenait du briefing à l'arrivée et de l'insistance avec laquelle la personne qui leur avait débité qu'il était vital qu'en aucun cas ils ne devaient toucher à quelque chose dont ils ignoraient tout sous peine de déclencher la pire des catastrophes que l'univers ait jamais connu.Elle pensait que c'était un peu exagéré mais prudence était mère de sûreté.

En voyant la scène, elle imagina aisément ce qu'il s'était produit et préféra éviter toute question sur le pourquoi du comment de la situation. Elle s'agenouilla auprès du militaire, au vu de son uniforme, qu'elle n'avait jamais encore rencontré. Il avait la tête de quelqu'un qui n'avait pas dormi depuis un moment.

*Commençons par le commencement...*


« Je suis Nyssa Fisher, négociatrice fraîchement débarquée. Ravie de faire votre connaissance malgré les circonstances. Rassurez-moi, vous sentez toujours votre pied et vous pouvez bouger vos orteils ? »

Elle vit l'entaille sur la main et jeta rapidement un coup d'œil :

« Jolie entaille… Si ce n'est pas trop profond, je devrais pouvoir vous arranger ça avec une trousse de premiers soins. Sauf si vous préférez visiter l'infirmerie… ou voir ses infirmières peut-être ? »

Elle se dit que ce serait peut-être plus sage, juste par précaution, histoire de ne pas provoquer la pire épidémie jamais vue qui éradiquerait toute vie dans la galaxie, comme n'aurait probablement pas manqué de le souligner le charmant responsable de l'accueil.

« Bon, avant de déplacer quoi que ce soit, je vais sécu…*riser les lieux* m'assurer qu'il n'y a rien de dangereux dans tout ce fatras... ».

Elle secoua la tête. Les vieilles habitudes avaient la vie dure, surtout en présence d'un autre militaire. Elle s'étonnait déjà de ne pas lui donner du monsieur à tout bout de champ. Tout en faisant le tour, elle écarta avec soin toutes les pièces de métal et les autres objets sans rien voir de menaçant. Elle finit par s'approcher de la barre puis de la planche et regarda le tout. Un souvenir remonta… Une explosion, un bâtiment qui s'effondre… les fouilles parmi les gravats… un cadavre. Elle figea une seconde avant de se secouer. *Ce n'est pas l'Afghanistan et ce n'est pas une zone de guerre. Même si l'endroit est certainement tout aussi traître et dangereux.*

Elle contourna l'obstacle pour aller vérifier dans le placard, juste au cas où. Elle fronça les sourcils quand elle se rappela autre chose, de bien plus léger et approprié à la situation. Elle allait faire la conversation et elle se demandait bien quelle mouche l'avait piqué pour faire une telle chose. En même temps, le silence n'était pas forcément la meilleure des tactiques pour faire connaissance avec les gens.


« Alors vous avez ouvert le fameux placard où tout avait été rangé, ou plus exactement dissimulé ? Ça me rappelle vaguement une expérience similaire, enfin quand j'étais bien plus jeune. Je rendais visite à une camarade et j'ai eu le malheur d'ouvrir le mauvais placard. C'est en fait là qu'elle avait rangé, si on peut dire, toute sa chambre, afin de pouvoir m'inviter. Je me suis retrouvée ensevelie sous tout un tas de vêtements, peluches et bien d'autres choses moins agréables. Je me souviens aussi qu'on avait finalement passé l'après-midi à tout ranger... » Elle le regarda. « Dites, il va aussi falloir tout remettre en place ici avant de partir ? »

Maintenant qu'elle avait inspecté les lieux, il était temps de passer à l'opération de sauvetage proprement dite. Elle se dirigea vers la planche pour la déplacer et libérer le militaire.

« Faites attention avec la barre. Je vais déplacer la planche en espérant ne pas provoquer un désastre d'ampleur cataclysmique en même temps… »
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeMar 23 Juin - 13:16

Celle qui lui venait en aide se présenta rapidement, confirmant ainsi les soupçons d'Evan. Elle était nouvelle. Son seul réconfort était qu'au moins, elle saurait directement ce qui l'attendait avec cette situation presque burlesque par son ridicule. C'était le lot de la moitié du personnel sur la Cité : un bordel sans nom dans une salle – souvent remplie de scientifiques, la salle en question – et quelqu'un à sauver. Même si en général, le quelqu'un en question n'était pas un militaire de son rang. Il eut un sourire effacé. « Enchanté, oui. Evan Lorne, militaire ou aimant à ennui, ça dépend des jours. Aujourd'hui, je serai plutôt un aimant, comme vous pouvez le constater. » L'air embêté par sa situation, il gigota les orteils dans son épaisse chaussure et sentit aussitôt un grand soulagement en constatant que chacun d'eux répondait à l'ordre donné. « Je sens plus que bien mon pied. En fait, je sens surtout la douleur et je peux bouger. » Un nouveau presque-sourire, rongé par un embarras exacerbé. Si seulement il pouvait réellement bouger son pied, celui-ci ne serait plus coincé par une foutue barre de métal depuis longtemps.

Il poussait un soupire après une nouvelle tentative pour sauver son pied, en vain, lorsqu'il s'aperçut que son aide personnelle, Nyssa, commentait l'entaille qu'il s'était faite à la main. Il grimaça. « Oui, j'ai du me couper avec un bout de verre ou quelque chose du même goût. Ça devait être un débris qui a du se nicher quelque part. Faîtes attention où vous posez les mains, les scientifiques font parfois joujou avec n'importe quoi. » S'il n'était pas dans ses habitudes de se montrer grognon, Evan commençait à ressentir le poids de la fatigue jouer sur son humeur maussade et il inspira profondément. Si seulement il y a quelqu'un pour dire aux scientifiques fous de ranger leurs découvertes avec un peu plus de minutie. Et pas dans un placard à balais, aussi. « Pas besoin de déranger les doc' avec ça. Ils ont sans doute des blessés plus grave qui attendent. » Il était bien placé pour savoir que les dernières missions sur le terrain avaient toutes plus ou moins finies en catastrophes. Pégase avait bien changé et ses habitants se montraient maintenant plus hostiles qu'autrefois. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant mais Evan préférait largement devoir raisonner quelques peuples belliqueux plutôt qu'affronter un vaisseau ruche.

Tandis qu'elle faisait le tour des objets étalés sur le sol, Evan l'observa. Sa façon de se déplacer, de laisser son regard parcourir chaque élément et d'analyser son taux de dangerosité lui rappelait celle de quelqu'un d'entraîner. A bien y regarder, il semblait au Lieutenant-Colonel qu'elle agissait comme une militaire. Mais elle était négociatrice, c'est elle-même qui l'avait dit. Une négo' militaire, venue sur la Cité en tant que simple civile ? Étrange. Il allait parler en la voyant se figer mais ne dit finalement rien. Elle faisait sans doute bien mieux la conversation que lui-même. Un sourire apparut sur ses lèvres. « Ouais, on peut dire ça. Comme quoi, tout le monde a exactement la même façon de ranger. Mes neveux font la même chose, ma sœur s'arrache les cheveux à chaque fois qu'elle ouvre un tiroir ou un placard. » Il se redressa légèrement, opinant du chef lorsqu'elle l'informa de ses intentions. Un léger rire lui échappa. Désastre cataclysmique. Elle avait été briefé, à l'instar de toutes les nouvelles personnes mettent le pied sur Atlantis pour la première fois, sur l'importance de prendre deux mille précautions plutôt que mille en touchant n'importe quoi. McKay avait sans doute du passer par-là. « Ne vous en faîtes pas, s'il y avait eu la moindre arme, je pense qu'elle se serait déclenché en me tombant dessus. » Se penchant légèrement en avant, il attrapa la barre de métal, prêt à la soulever lorsque la planche serait bouger et ainsi pouvoir dégager son pied.

Ce fut plus facile qu'il ne l'imaginait. La barre était assez lourde, mais le plus gros du poids était dû à la planche ; celle-ci en moins et la barre devenait tout de suite plus légère à soulever et, son pied n'ayant pas subit de gros dégât, il n'avait eu qu'à le tirer. Il tâta sa cheville, grimaçant en sentant un bleu violacé poindre le bout de son nez et, non sans mal, il se mit debout. « Je vais demander à Chuck d'appeler une équipe pour tout ranger. On va laisser ce boulot à ceux qui en sont la cause : les scientifiques. » Il esquissa un clin d’œil en direction de Nyssa et, sautillant à cloche pied pour se sortir du chaos, il alla prendre appui sur un console. Il lui semblait bien que c'était celle où lui et Zelenka avaient joué. « Vous pouvez être fière de vous, vous venez de sauver quelqu'un dès votre premier jour. En général, on attendait qu'une semaine soit passée pour provoquer une petite catastrophe. Ou pour programmer une petite attaque ennemie surprise. » Il essayait de dissimuler son malaise derrière une vague d'humour, ce qu'il pensait en être du moins, et, toujours sans bouger de la console contre laquelle il s'appuyait, il reprit. « Vous avez suivit un entraînement particulier ? Je l'ai vu à votre façon de vous déplacer au milieu des débris. » Ses pommettes semblèrent s'enflammer tandis qu'il s'apercevait de l'indiscrétion de la question. Il se mordit l'intérieur de la joue et tourna la tête.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeLun 29 Juin - 3:25

*Evan Lorne, rien que ça… Chance ou malchance ? Chance !*
Nyssa avait entendu les rumeurs sur son compte. Certains lui auraient au contraire dit de fuir en courant dans la direction opposée. Ils disaient qu'il ne faisait pas bon trainer dans son voisinage et qu'il valait même mieux l'éviter, lui et son équipe. Mais elle ne tenait généralement pas compte de ce genre de choses. Une réputation, méritée ou non, avait sa vie propre et pouvait être lourde à porter pour son propriétaire. En attendant, il n'en menait vraiment pas large.


« Aimant à ennui ? Voyez plutôt cela comme l'occasion de rencontrer quelqu'un de nouveau. Bon certes, c'est un peu inhabituel mais n'est-ce pas là ce qui fait le charme de la chose ? Ça change des rencontres dans le cadre purement professionnel en tout cas… Et c'est une bonne nouvelle pour votre pied. Enfin, si on veut. »

Elle secoua la tête en l'entendant. *Pessimisme, quand nous tient...* Mais après tout, les réputations avaient souvent un fond de vérité. En attendant, l'ambiance n'était pas des plus joyeuses. Sauf qu'elle ne savait pas trop quoi faire pour y remédier, à part tenter d'entretenir un peu la discussion sur des sujets plus légers.

« Ne parlez pas de malheur, vous allez finir par en provoquer un autre. Et je crois qu'un seul par jour est plus que suffisant, non ? »

Un petit sourire s'esquissa fugitivement sur ses lèvres en l'entendant rire. *Ah, voilà qui est mieux.* Son cas n'était donc pas complètement désespéré. Elle entreprit de déplacer la planche avec précaution puis alla la déposer un peu plus loin le long d'un mur.

« De grands enfants, ces scientifiques… Et un véritable fléau vu qu'on vient de leur offrir tout un tas de nouveaux jouets qu'il leur faut à tout prix essayer. »

Elle se retourna et le regarda se déplacer. Elle s'appuya contre un mur.

« Je crois que vous allez avoir besoin d'aide pour vous rendre là où vous comptiez aller. Et il faudra en profiter pour récupérer de quoi soigner votre main. Et de la glace pour votre cheville. » Anticipant une éventuelle protestation, elle rajouta : « Et ne vous inquiétez pas, je n'ai rien de mieux à faire pour le moment. »

Elle tiqua légèrement à la mention d'une attaque ennemie. Elle avait eu plus que sa dose de combats. Elle savait que c'était inévitable ici, mais le plus tard serait le mieux.

« Je préfère une missions de sauvetage qui finit bien plutôt qu'une attaque ennemie, honnêtement. Alors merci de m'avoir offert cette occasion originale en guise de baptême du feu. »

La réaction qu'il eut après avoir posé sa question la laissa un peu perplexe et faillit avoir raison de son impassibilité. La question était pourtant on ne peut plus légitime et banale. Enfin, à ses yeux. Elle n'avait rien de déplacé. Alors où était le problème ? Le simple fait d'avoir posé ladite question ? Parce qu'il avait l'air... d'un ado qui avait enfin osé aborder la fille pour qui il en pinçait. Avec quelqu'un d'autre, elle aurait probablement rit et elle l'aurait peut-être taquiné. Mais là, elle ne voulait pas le mettre encore plus mal à l'aise qu'il ne semblait l'être. En même temps, il faisait ça très bien tout seul.
En tout cas, elle trouvait tout cela... rafraîchissant. Rien à voir avec certaines des réactions auxquelles elle avait pu être confrontée de la part de certains de ses collègues lorsqu'ils se retrouvaient face à l'une de leurs homologues du sexe opposé.


« Ça se voit tant que ça ? »

Elle sourit, espérant que cela le mettrait un peu plus à l'aise. Parce que s''il réagissait de nouveau de la sorte en posant une autre question, elle risquait de ne pas pouvoir s'empêcher de lui voler dans les plumes, supérieur hiérarchique ou non.

« Corps de reconnaissance des Marines, Monsieur. Sans oublier quelques séjours en Afghanistan. Vous apprenez vite à regarder où vous posez les pieds. Ah, en parlant de militaires, si vous entendez une rumeur comme quoi certains de vos hommes auraient été mis au tapis par une civile, eh bien, ce n'en est pas une. Mais pour eux, je suis juste une fille entraînée par son militaire de père. Je n'ai pas eu le temps d'en dire plus alors si vous pouviez, hum, garder cela pour vous… Bon, et maintenant ? »
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeMer 22 Juil - 14:10

Pendant l'opération, c'est-à-dire une dizaine de minutes grand maximum, Evan s'était tu, ne répondant, de ce fait, pas immédiatement à la remarque de sa cavalière en cheval blanc. Voilà qui avait de quoi briser le mythe des plus merveilleux contes Disney et qui ravirait les féministes acharnées. Mais, s'il devait être honnête envers lui-même, Evan préférait encore que cette histoire ne devienne pas publique. Ce n'était pas qu'il ne pouvait pas prendre parti dans cette guerre qui opposait les machistes aux féministes – il avait pris parti depuis bien longtemps pour l'égalité des sexes – qu'il tenait à pouvoir encore donner des ordres à ses subalternes sans trop perdre la face. Même si, à bien y réfléchir, Sheppard parvenait à conserver son autorité malgré les jeux – illégaux – qu'il organisait avec McKay ; une rumeur de plus sur son compte n'allait sans doute pas changer le respect que le reste de l'équipe militaire avait pour lui. Si ?
« J'admire votre optimisme. Mais vous avez raison, ça fait toujours une anecdote supplémentaire au sujet de la Cité à raconter aux invités que nous recevons parfois. » Il tenta un sourire, maintenant qu'il était entièrement dégagé de sa fausse prison et il courut se mettre à l'abri d'autres catastrophes. Il s'agissait, bien évidemment, d'une façon de parler – de penser, se corrigea-t-il mentalement – puisqu'avec sa cheville douloureuse, et vaguement enflée, il ne pouvait pas vraiment courir. Voilà qui allait le priver de missions et d'aventure sur d'autres planètes pendant quelques jours. Nul besoin d'être infirmier ou médecin pour prescrire cette recommandation.

Un rire léger lui échappa alors qu'il acquiesçait, peut-être un peu trop vivement pour son crâne fatigué. « Oh, vous n'avez pas idée ! Vous devriez les voir, ces génies, quand on découvre une planète inhabitée avec des traces d'une civilisation technologiquement avancée. On a l'impression d'être le matin de Noël et que la planète n'est qu'un immense sapin rond sur lesquels gambadent des gamins excités à l'idée d'avoir des jouets capables de faire de gros dégâts. » Il préférait ne pas trop imaginer ce que les scientifiques devaient s'amuser à faire dans les jeux vidéos comme GTA. Un carnage, sans doute. Et que dire de Mass Effect ? Ils devaient passer plus de temps dans le laboratoire de Mordin Solus que sur le terrain à essayer d'avancer l'histoire. « Mais la plupart du temps, ils savent ce qu'ils font. A peu près. » Il avait rajouté la dernière phrase avant même d'avoir eu le temps de la retenir. Ca n'allait sans doute pas vraiment réconforter Nyssa, tout ce qu'il pouvait lui dire sur la Cité. Il avait même l'impression de peindre un portrait un peu trop noircit de la vie sur Atlantis et il se sentit soudain agacer par l'idée d'avoir une vision si obscurcit d'une Cité qu'il adorait.

De nouveau, il hocha la tête. « Oui, j'ai bien peur de devoir encore vous emprunter quelques instants. Je terminais ma garde, je me rendais dans mes quartiers. Je dois y avoir de la glace, mais pour ce qui est de ma main... Je crois que, finalement, un petit détour dans l'infirmerie pour voler le nécessaire ne soit obligatoire. » Il restait tout de même légèrement mal à l'aise à l'idée de l'obliger à rester avec lui. Sa précision quant au fait de n'avoir rien d'autre à faire pouvait être seulement une marque de politesse. Alors, au lieu de continuer de laisser un silence pesant s'installer, Evan préféra changer de sujet. Et lever les mains en signe d'innocence. « Je ne peux pas vous en vouloir sur ce coup-là. Les attaques ne sont jamais vraiment une partie de plaisir. Mais les Wraiths se font plutôt silencieux en ce moment. » Et ils restaient, à ce jour, encore leurs plus grands ennemis. Des autres peuples, ils n'avaient rien à craindre. Ou pas grand chose, en tout cas.

« Oh non, ne vous en faîtes pas. Je suis certain qu'à part quelques militaires à l’œil de lynx, personne ne devrait s'en apercevoir. Mais... Well, quand on est soit-même entraînés, qu'on a l'habitude du terrain ou qu'on a passé du temps à observer nos collègues, on repère vite les gestes de quelqu'un d'entraîné. » Ses joues avaient repris une teinte plus naturelle et si sa réponse avait d'abord été précipitée, ce n'était que pour la rassurer. Non, tout le monde sur la Cité ne devrait pas noter qu'elle possède un entraînement plus poussé que la plupart des civils présents. Il lui rendit son sourire, sans être certain de laisser transparaître un quelconque sentiment via celui-ci. « En effet, vous avez du avoir votre lot de bataille, déjà. » Il s'aperçut qu'il se sentait presque soulagé. De quoi ? Il l'ignorait encore un peu. Mais c'était comme partager une expérience rare avec quelqu'un. Une expérience qu'il ne pouvait pas partager avec d'autres personnes. C'était absurde, idiot, même, puisqu'il était loin d'être le seul militaire à bord d'Atlantis et que beaucoup avaient soit été envoyés en Afghanistan, soit en Irak, mais il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir soulagé. « Ne vous en faîtes, votre secret est bien gardé avec moi. Je suis peut-être beaucoup de choses, surtout selon les, euh, rumeurs qui courent comme vous dîtes, mais je ne suis pas le gossip d'Atlantis. » Nouveau sourire avant de s'éloigner de la console sur laquelle il prenait appui. Dissimulant une grimace, il commença à se mettre en marche. « Et maintenant, je pense qu'on peut quitter ce laboratoire. Un rapide tour à l'infirmerie pour prendre ce dont on a besoin et je pense qu'après, je pourrai vous libérer. »
Les portes du laboratoire s'ouvrirent quand il passa la main devant le boîtier d'ouverture et, après s'être effacé et avoir tendu la main dans la direction du couloir, il se tourna vers Nyssa. « Après vous, je vous en prie. Oh, et vous pouvez laisser tomber le Monsieur. Lieutenant-Colonel, ou Evan suffisent amplement. » C'était une habitude qu'il avait finir par acquérir. Les civils utilisaient son prénom, les scientifiques usaient généralement de son grade ou de son patronyme, et les militaires, eux, lui donnaient du monsieur. Il quitta, à son tour, le laboratoire et prit lentement la direction de l'infirmerie, boitillant légèrement mais le dos toujours parfaitement droit. « Vous avez réussit à prendre vos marques, quand même, sur la Cité ? » C'était plus fort que lui. Toujours, dès qu'il se tenait face à un nouveau, il s'enquérait de son intégration sur Atlantis. Ça aussi, c'était une habitude qu'il gardait. Mais dont il n'avait pas vraiment envie de se débarrasser, il fallait le reconnaître.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 0:49

Elle sourit sur le sujet des scientifiques.

« Je vois. En somme, on ne doit pas s'ennuyer souvent ici. »


Il avait l'air un peu gêné de la monopoliser alors elle en rajouta une couche.

« Oh ce n'est pas grave, je vous assure. Et puis je ne vais pas vous laisser en plan comme ça. Ce n'est pas la philosophie de la maison d'abandonner un camarade à son sort. Et ce n'est pas comme si j'avais hâte de retourner à la lecture des dossiers que je suis censée connaître concernant cette galaxie ou de subir, enfin assister, un autre briefing sur les procédures… ou alors est-ce la présentation d'un des départements scientifiques aujourd'hui ? Je ne suis plus trop sûre. » Elle soupira. « Je crois qu'à force, je vais finir par regretter les patrouilles... » Elle rajouta : « Au pire, je pourrais toujours dire que je me suis perdue dans les couloirs en faisant mon footing. C'est plausible comme excuse pour quelqu'un qui vient de débarquer, non ? »

Elle l'écouta. Ah, les fameux Wraiths. Elle n'avait aucune envie de rencontrer ceux-là. Elle avait lu le dossier. C'était même le tout premier qu'on lui avait demandé de lire après son arrivée. Elle avait aussi eu droit à une présentation spécifique concernant leurs armements et leur mode opératoire. Non, elle n'avait vraiment pas hâte de les croiser. Petit à petit, elle sentit l'atmosphère s'alléger et le vit se détendre. *Voilà qui est beaucoup mieux...*

« Oui, j'ai eu ma part de combats, en effet. Je sais aussi qu'il y en aura d'autres. Sauf qu'en théorie, ce n'est plus à moi de courir au front. » Ce qui lui convenait parfaitement. Elle n'avait pas l'intention d'élaborer plus sur le sujet. Ou du moins, pas au détour d'un couloir au bout de cinq minutes de discussion. Non, pour ça, il faudrait de l'alcool, de préférence fort et en grande quantité, histoire de ne pas trop réfléchir à ce qu'on lui demandait. La réflexion qu'il fit sur les rumeurs le concernant lui tira un autre sourire.

« Si vous ne dites rien, moi non plus. Mais ça finira par se savoir tôt ou tard. »

Ce qui l'embêtait là-dedans, ce n'était pas tant que cela se sache, mais que les gens risquaient de ne plus la traiter de la même façon après, tant les militaires que les civils. Elle sortit dans le couloir et s'aligna sur son rythme. Elle n'était pas certaine de pouvoir aller à l'infirmerie par elle-même, ou du moins pas nécessairement par le chemin le plus direct, et préférait donc le suivre. Et puis mieux valait être prête à l'aider au cas où.

« Donc direction l'infirmerie ? Vous êtes sûr de vouloir y aller ? Vous ne craignez pas d'être intercepté par un médecin ou une infirmière qui déciderait de vous garder le temps de vous soigner ? Enfin, c'est comme vous voulez. »

Elle devait avouer qu'elle appréciait de parler avec un autre militaire. Elle se sentait plus à l'aise et cela semblait plus facile qu'avec les civils avec qui, pour l'instant, elle n'avait pas trop de points communs. Et puis il aborda le sujet du Monsieur. Elle sourit franchement avant de rire doucement.

« Laisser tomber le Monsieur ? Je ne sais pas si j'arriverais à me débarrasser de cette habitude, surtout si vous êtes en uniforme… Enfin, je peux toujours essayer, mais je ne vous garantis rien. »

Elle devrait pouvoir arriver à l'appeler par son grade, mais par son prénom, elle en doutait franchement. Elle fut prise au dépourvu par sa dernière question. Elle s'attendait plutôt à se faire interroger sur son passé militaire, ce qui aurait été parfaitement logique. Mais bon, il pouvait tout aussi bien lire son dossier pour ça.

« J'ai encore quelques soucis d'orientation, mais rien d'anormal à cela. À part ça... » Elle allait ajouter quelque chose d'autre mais laissa sa phrase en suspens. *Oh bravo, tu espères qu'il ne va rien remarquer, peut-être ? » se tança-t-elle.

Dans un coin de sa tête, elle pouvait presque entendre son père. *Si tu as un problème, prend le taureau par les cornes et affronte-le. Ce n'est pas en faisant l'autruche qu'il va résoudre ou disparaître.* L'autre chose qu'il répétait souvent, c'était de toujours dire ce que l'on pensait lorsque l'on estimait que c'était nécessaire. Elle avait toujours scrupuleusement suivi ces deux préceptes. Cela lui avait valu autant d'amis que d'ennemis au sein de l'armée. La franchise n'était pas toujours bien vu ou de mise. Et elle encourageait aussi cela chez les autres. Et la seule fois où elle n'avait rien dit, cela avait viré à la catastrophe. Et là, elle se demandait bien pourquoi elle hésitait d'un seul coup. C'était elle qu'elle allait devoir secouer en fin de compte. Elle soupira et se jeta à l'eau.

« C'est plutôt le passage de la vie militaire à la vie civile qui est plus difficile… »

Elle se tut pour rassembler et ordonner un peu ce qui lui passait par la tête.

« J'ai passé tellement de temps à porter l'uniforme et à être sur le terrain en alerte que passer ma journée assise seule derrière un bureau dans un environnement calme est… déstabilisant. Je veux dire qu'avant, j'étais toujours toujours avec mon unité à suivre un emploi du temps déterminé et effectuer des tâches précises en extérieur où tout pouvait changer d'une minute à l'autre. Là, c'est plutôt chacun vaque à ses propres tâches, à son rythme, assis sur sa chaise à son poste. Bien sûr, il y a toujours quelqu'un pour répondre à mes question ou me donner un coup de main et cela n'exclut pas le travail d'équipe, loin s'en faut, mais ce n'est pas pareil... »

Il lui avait fallu un moment pour mettre le doigt sur ce problème. La situation était frustrante et les heures lui paraissait parfois très longues. C'est pourquoi elle compensait en allant courir matin et soir et pourquoi elle s'était rendue au gymnase des militaires. Là-bas, elle se sentait comme un poisson dans l'eau.

« Malheureusement, je doute qu'il y ait grand-chose à faire à part attendre... »
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeJeu 13 Aoû - 10:38

Finalement, maintenant qu'un véritable dialogue était parvenu à s'instaurer entre la jeune femme et lui-même, Evan trouvait que la situation aurait put être pire. Son pessimisme paraissait s'éteindre à mesure que les mots étaient échangés et si la journée lui avait parut longue et éreintante, il était à présent plutôt content d'avoir fait la rencontre de la civile. Non seulement, elle était d'une compagnie agréable, mais son optimisme semblait même déteindre sur lui. Les sujets s'enchaînaient les uns après les autres et si Evan se sentait un peu coupable de donner une image plutôt obscurcie de la vie sur la Cité, il se sentit rassuré par le sourire de Nyssa ; il le considérait comme le signe que tout ce qu'il avait pu lui dire sur l'imprévisibilité et l'assurance des scientifiques, et de leurs maladresses, ne l'avaient pas inquiétée outre mesure. Un point plutôt positif puisque son intention n'était nullement de l'effrayer au point qu'elle demande son transfert à peine arrivée sur Atlantis. Il hocha la tête pour confirmer les dires de la jeune femme. « C'est le moins que l'on puisse dire, on ne s'ennuie pas. Et même quand les scientifiques se tiennent à carreaux, il y a un faux département d'activités et loisirs qui organisent, de temps en temps, des... Eh bien, des activités pour occuper ceux qui se tourneraient un peu trop les pouces. Et croyez-moi quand je vous dis qu'il y en a pour tous les goûts : du groupe de tricot au club de bridge en passant par les courses de voiture miniature ou le concours de construction d'un vélo galactique, si vous vous ennuyez ou si vous en avez marre de tourner en rond, n'hésitez pas à vous inscrire. A part les paris, vous ne perdrez rien. » Il jugea préférable de ne pas ajouter que ces activités étaient toutes, ou dans leur grosse majorité, organiser dans le dos de Catherine afin qu'aucune retombée ne lui porte préjudice. De façon officielle, plus ou moins pour le coup puisqu'aucun rapport ne faisait jamais mention de ces activités extra-professionnelles et, pour sûr, Evan était chargé de tous les relire afin de s'en assurer, c'était Sheppard qui était à la tête de cette idée saugrenue, poussé par les supplications des différents membres du personnel. Au fond, c'était les différents chefs de service, allant donc du Colonel à McKay, sans oublier les Docteurs Keller et Beckett ainsi que le Docteur Pessoa de météorologie et tous les autres dont le Lieutenant-Colonel n'avait pas retenu les noms, qui s'étaient concertés pour créer ce département. Mais Evan avait toujours douter de la véracité de cette version dite officielle ; surtout depuis que Pessoa avait eu l'air autrement surpris en voyant son nom être affiché dans un mémo destiné à l'ensemble du personnel.
Anyway.

Comme il s'excusait de ne pouvoir la relâcher en pleine liberté pour qu'elle puisse vaquer à ses occupations, Nyssa le rassura par quelques mots et, malgré lui, la réponse lui tira un fin sourire compatissant. Les briefings et autres réunions officielles destinées à faire part d'un sujet hautement important sur la sécurité de la Cité, du personnel ou du fonctionnement de la nouvelle douche étaient une punition obligatoire pour quiconque venait de débarquer. Comme si l'épais dossier que la CIS faisait parvenir ne se suffisait pas à lui-même. « Ah, oui, les fameux briefings... J'ai bien peur que vous ne puissiez y couper. Mais si, euh, ma, euh, présence, peut vous permettre de faire la pause nécessaire à votre survie, vous m'en voyez ravi. » Et il ne mentait pas. Il était toujours ravi de pouvoir se montrer utile, même lorsque ce n'était ni prémédité, ni voulu. « Oh oui, c'est plus que plausible de se perdre dans ces couloirs. Il me semble même que c'est déjà arrivé à plusieurs reprises par le passé donc ça n'aurait sûrement rien de surprenant pour eux. » Les mains posées sur la console sur laquelle il prenait appui le temps de se remettre en route, il hochait la tête vigoureusement, les épaules secouées par un léger rire.
Puis la conversation dériva sur le grand ennemi de la Cité, brièvement, avant qu'il ne se décide à faire preuve d'un peu plus de curiosité sur l'expérience du terrain de celle qui lui était venue en aide. Il comprenait mieux, à présent, sa façon de se déplacer et s'il n'avait pas été surpris en découvrant qu'il avait visé juste, il ne pouvait pas en dire autant sur le fait qu'elle ait intégré la Cité en tant que civile. Toutefois, il restait trop poli pour poser la question derechef et il se contenta d'acquiescer. Il pouvait aussi comprendre que les combats n'étaient pas une activité que tout le monde appréciait. Certains étaient alimentés par cette adrénaline constante, d'autres préféraient, au contraire, l'abandonner dès que l'occasion se présentait. Il ignorait tout du parcours de Nyssa mais elle paraissait ne pas être contrariée à l'idée de ne plus avoir à porter d'arme ou se battre en première ligne. Aucun regret n'était visible sur ses traits et il n'insista pas davantage.
« Oui, tout finit toujours par se savoir. Surtout dans une petite communauté comme sur Atlantis. Enfin, ce n'est pas tant qu'Atlantis est petite, au contraire, mais il n'y a pas de quoi s'occuper tous les jours alors les secrets finissent par être révélés. Mais vous avez encore de la marge. » Il ignorait pourquoi il avait jugé intelligent de rajouter cette dernière palabre. Sans doute dans l'espoir de la rassurer. Mais sur quoi ? Il n'aurait pas été capable de le définir lui-même. C'était encore l'un de ses innombrables réflexes de ceux qui laissaient son côté protecteur ressortir dès qu'il le pouvait. Mais avant de pousser sa réflexion plus loin, il se remit en marche, prenant le chemin de l'infirmerie jusqu'à ce que Nyssa mentionne la possibilité de croiser médecins ou infirmières. S'il était presque certain qu'il pourrait quitter l'infirmerie au bout d'une dizaine de minutes, il devait reconnaître qu'elle marquait un point. Il hésita, s'arrêta au milieu du couloir. « Eh bien, je pense qu'un détour par l'infirmerie pour, ne serait-ce qu'une compresse et du désinfectant, est obligatoire... A moins, bien sûr, que vous soyez plus prévoyante que moi et que vous ayez le nécessaire dans un sac à main à la Mary Poppins ? » Il la regardait, incapable, maintenant, de savoir s'ils devaient continuer à se rendre en direction de l'infirmerie ou bien emprunter un autre couloir pour rejoindre la pharmacie secrète de Nyssa.

Il en profita, alors qu'ils se remettaient en marche lentement, pour aborder la question du monsieur qui, loin d'être un détail primordial, lui tenait tout de même à cœur. Encore une habitude dont il avait du mal à se défaire, une manie qui le perturbait lorsqu'elle n'était pas appliquée. Même si, il devait le reconnaître, depuis que Lily avait quitté la Cité de façon définitive – du moins, c'est ce qu'il lui avait semblé – il avait plus de difficulté à se faire appeler par son prénom. Mais il remettait ce petit changement dans le fait qu'il ait bien sympathisé avec la jeune psychologue, au point que son absence créait un vide considérable dans son quotidien. Un vide qu'il ne se sentait pas prêt à combler.
Un sourire sur le coin des lèvres, il s'enquit de son intégration sur la Cité et s'il ne nota pas sa surprise, il ne rata pas son hésitation dans sa phrase. Soudain curieux, peut-être même légèrement inquiet, il tourna la tête, un sourcil arqué. Il n'avait guère l'intention de la forcer à parler si ce n'étaient pas dans ses intentions mais il était aussi de son devoir, en tant que second chef de la sécurité, de s'assurer à ce que tout le monde parvienne à se sentir à son aise sur Atlantis. Souvent, les militaires sous son commandement venait se confier à lui pour quelques petits détails qu'il faisait alors remonter au Colonel Sheppard qui jugeait alors de leur gravité et, selon, faisait lui-même remonter à Catherine. Il était déjà arrivé, par le passé, que des micro-détails puisse affecter le bon fonctionnement de la vie professionnelle et Evan avait cela à cœur. Après un silence qui avait paru duré de trop longues minutes, Nyssa parut se décider et termina sa phrase déjà bien entamée. Ne s'y attendant pas – à vrai dire, il s'était attendu à à peu près tout sauf ça – Evan se contenta de laisser échapper une courte onomatopée. Un « oh » de compréhension mais qui, dans un certain sens, l'empêchait de compatir puisqu'il n'avait pas eu le même changement. Sans rien ajouter de plus, il l'écouta alors qu'elle s'expliquait. Une fois qu'elle eut terminé, il conserva le silence un court instant, le temps pour lui de réfléchir. A la situation et à ce qu'il allait dire. Même s'il n'était pas certain qu'il y ait réellement quelque chose à dire. « Je ne peux pas vous dire que je comprends vraiment ce que vous ressentez puisque, évidemment, ce n'est pas le cas, donc je ne peux pas parler de ma propre expérience mais... Je pense que c'est normal. La vie militaire est loin d'être reposante, vous le savez aussi bien que moi et je sais que vous n'êtes pas la seule à trouver le temps long sur la Cité. Je veux dire par-là que, bien sûr, le reste du personnel militaire peut plus facilement se dégourdir les jambes et se retrouve sur le front dès que quelque chose survient mais contrairement à ce que je semblais vous dire tantôt... Il n'y a pas de catastrophe tous les jours. C'est pour ça que beaucoup s'entraînent, d'ailleurs. » Il marqua une courte pause avant de continuer. « Après, rien ne vous empêche, même en tant que civile, de demander au Docteur Jones d'intégrer une équipe SGA. Les négociateurs sont rares dans les équipes et ce n'est pas toujours facile de mener à bien un échange de marchandise ou de conclure une alliance. Vos compétences pourraient vraiment être utiles sur le terrain et rien ne vous obligerait à vous y rendre lorsqu'il y a du grabuge, au contraire. En tant que civile, vous serez plutôt inviter à rester sur la Cité mais... Ça peut toujours être une solution, qui sait ? » Ce n'était qu'une proposition anodine mais, au fil du temps passé sur la Cité, à côtoyer des hommes et des femmes habitués à un taux constants d'adrénaline à cause des guerres vécues, il avait finit par comprendre que participer à quelques missions, même de façon purement ponctuelles, aidait parfois au maintien de la bonne santé mentale des troupes. Une hypothèse que Lily lui avait confirmé lors d'une conversation portant sur l'ennui ressenti par grand nombre des membres du personnel d'Atlantis, d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 16:28

Elle prit note de l'excuse des couloirs. Si elle devait s'en servir pour échapper à un briefing, elle ne devrait pas trop tarder à le faire. Non pas qu'elle l'envisageait vraiment. Elle était trop sérieuse pour ça. Et puis de toute façon, qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire à la place ? Ce n'est pas comme si les lieux débordaient d'attractions touristiques ou de choses à faire. Elle continua à l'écouter et hocha la tête.

« Oui, tout ce sait toujours dans une petite communauté, surtout quand elle vit coupée de tout. Il n'y a rien de plus passionnant que les ragots et découvrir les secrets des uns et des autres dans ces cas-là. » Elle ne fut pas étonnée d'apprendre qu'il existait des activités parallèles, plus ou moins farfelues, pour meubler le temps libre de tout ce petit monde. Il fallait bien que les gens s'occupent une fois leur service terminé. Alors ils s'organisaient entre eux pour pallier le manque d'installations récréatives. Sans compter que cela permettait les rencontres entre les différentes sections et contribuait à renforcer l'esprit de groupe.

« Du tricot et du bridge ? » La dernière fois où Nyssa avait vu de telles activités, c'était dans une maison de retraite. Elle eut une image fugace et incongrue de militaires avec des aiguilles à tricoter dans les mains et dut réprimer un fou rire. Mais ce sujet lui fournissait un prétexte parfait.

« Est-ce que ces clubs d'activité incluraient un groupe de taï-chi par hasard ? Ou de tir à l'arc peut-être ? » Elle fit de son mieux afin de garder un visage neutre et ne pas laisser paraître son intérêt pour la question, probablement sans grand succès. Le tir à l'arc avait toujours été son moyen favori pour relâcher la pression et se vider la tête. Malheureusement, il n'était guère possible de le pratiquer au front. Alors elle s'était rabattue sur le taï-chi lorsqu'elle le pouvait. Elle avait découvert qu'il y avait d'autres pratiquants ou personnes intéressées qui s'étaient manifestées. Alors de temps à autre, ils se rassemblaient pour effectuer une session. Pas toujours très facile à mettre en place, mais salutaire pour la tranquillité d'esprit de la plupart. Pour l'instant, elle en faisait dans ses quartiers. Mais elle comptait bien chercher un autre endroit calme, de préférence à l'extérieur, sur la digue ouest où elle résidait, pour profiter pleinement du cadre et de l'océan.

Elle sourit à l'allusion de Mary Poppins. Elle était une grande fan de ce genre de films, mais elle n'allait certainement pas le crier sur les toits. « J'ai bien un sac dans ce genre, mais j'ai bien peur de l'avoir laissé dans mes quartiers. Ce n'est pas très pratique pour courir, vous savez. Et puis je ne pensais pas en avoir besoin. » La force de l'habitude faisait qu'elle avait embarqué une trousse de premiers soins dans ses affaires, sans même y penser. Comme beaucoup, elle préférait soigner ses petits bobos elle-même pour ne pas embêter les médecins souvent surchargés de cas beaucoup plus graves que quelques égratignures et bosses récoltées pendant un entraînement.

Elle apprécia sa franchise concernant sa situation. Certains auraient choisi de faire comme s'ils comprenaient. « Des fois, je me dis les choses sont allées trop vite. La transition du militaire au civil en même temps qu'un transfert dans une autre galaxie, c'était peut-être un peu trop de changements radicaux d'un coup. Mais je ne peux plus faire marche arrière maintenant. Je ne peux que prendre mon mal en patience le temps de m'adapter. » Elle haussa les épaules, résignée. Au pire, elle pourrait toujours consulter le psy de la base, si tant est qu'il y en ait un, bien que cette perspective ne la réjouisse que très modérément.  En tout cas, le fait d'en parler semblait lui avoir ôté un poids tout comme le fait d'avoir une simple conversation.

« Pour le moment, mon boulot consiste surtout à ingurgiter une quantité phénoménale d'informations et de rapports de mission sur cette galaxie et ces peuples. Pas vraiment de quoi sauter au plafond en somme. » Mais cela ne différait guère de ce qu'elle avait fait avant. En tant que spécialiste en renseignements, une partie de son travail avait consisté à lire des rapports et faire des analyses. Mais surtout à écouter des gens et à les amener à parler. « Mais j'imagine qu'il y a pire. Et puis il y a des choses intéressantes malgré tout dans tout cet amas de papiers. Comme l'histoire de cette cité et des anciens. » Elle sourit. Elle avait décidé qu'un jour, elle apprendrait la langue des anciens. C'était une occupation comme une autre après tout. Et puis cela pourrait s'avérer utile.

« Il est certain que je ne serais pas contre une mission de temps à autre. Sinon, je crois que je finirai par craquer si je devais me contenter de rester dans la cité à tourner en rond. Quand aux situations de combat, eh bien, on verra. S'il faut prendre les armes, je le ferai. J'ai été entraînée pour ça après tout. » Elle dit cela avec un aplomb qu'elle ne ressentait pas vraiment. En fait, elle ne savait pas comment elle réagirait. Cela faisait plusieurs mois qu'elle ne s'était pas retrouvée dans une telle situation et elle appréhendait vraiment le jour où cela arriverait. Elle savait que c'était complètement irrationnel et que cela ne ferait qu'aggraver les choses le moment venu.

« Mais il y a quelque chose qui me manque vraiment… Cette cité est magnifique et la vue sur l'océan est à couper le souffle. Mais ça reste un assemblage de verre et de métal posé au milieu de l'eau. Ça manque cruellement de verdure. Et là tout de suite, je donnerais cher pour pouvoir marcher dans l'herbe ou m'asseoir au pied d'un arbre, ne serait-ce que cinq minutes. » Elle soupira en imaginant la scène...
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeSam 19 Sep - 18:25

Acquiesçant aux propos de la jeune femme, Evan ne put s'empêcher de se faire la réflexion que cette réalité qu'il avait souvent pensé exagérée par le passé s'avérait, en fait, bien trop reconnue. Quand il n'y a rien à faire, les rumeurs courent, vont et viennent. Pourtant, lors de son enrôlement dans l'armée, il avait pensé que tout serait différent – et, quelque part, ça l'avait été, les premiers temps. Ou peut-être qu'il n'avait pas prêté une oreille très attentives aux ragots colportés les premières années mais toujours était-il qu'il n'avait eu conscience de ces rumeurs qu'après son entrée au SGC. Les occupations, là-bas, étaient pourtant fortes nombreuses mais il avait vite appris, parfois à ses dépens, que ses collègues ne possédaient pas tous une maturité d'esprit collant avec leurs fonctions dans le programme top-secret. Il n'avait pas voulu leur accorder trop de crédit, jusqu'à ce qu'il ait vent d'une rumeur portant sur lui-même. Quelques minutes suffisaient à comprendre que c'était du pipeau, mais ça avait suffit pour lui bâtir une toute nouvelle réputation dont il se serait bien passé. « Je ne vous le fais pas dire, les émissions de télé-réalités sont bien faibles de ce côté-là. » Il soupira avant d'enchaîner pour, quand même, tenter de rassurer Nyssa. La Cité ne faisait pas que colporter des ragots pour les étaler au grand jour – et même lorsque c'était le cas, ils avaient leur cible favorite et généralement, il s'agissait de SGA-1 – quelques activités avaient été organisées afin de faire passer le temps les jours de grand calme. Et contrairement à tout centre d'activité sur Terre, ceux sur Atlantis avaient l'avantage non négligeable d'être gratuit (principalement parce que personne, parmi le personnel Atlante ne se baladait avec des billets de vingt dollars totalement obsolètes sur la Cité) et faisaient plus fureur qu'Evan ne l'avait d'abord pensé.

Et, de toute évidence, les activités proposés par le service intriguaient Nyssa. Evan rit légèrement, hochant la tête. « Oui, tricot, bridge, échecs... Il y a un peu de tout en fonction des goûts et des nationalités. Pour les échecs, il y a différents niveau. Je crois que le Colonel Sheppard se mobilise pour essayer de former des équipes de football mais on doit encore trouver le terrain. » Des activités pour le moins variées mais qui avaient au moins l'avantage de souder les liens entre les différents membres du personnel. Bien évidemment, certains secteurs se retrouvaient en plus ou moins grandes quantités – les échecs étaient principalement prisées par les scientifiques ou tous les génies mathématiques tandis que les activités plus manuelles convenaient mieux aux militaires. Certains, toutefois, faisaient des efforts. Evan, lui, pratiquait le dessin en petit comité – ils étaient moins d'une dizaine, pour être honnête, à avoir rejoins le groupe – et supportait Sheppard dans son initiative pour le football. Après tout, le sport était un autre moyen de se maintenir en forme tout en étant différent du jogging matinal ou des séances d'entraînements au corps-à-corps avec Ronon. Ou Teyla. Quand ce n'était pas les deux qui se proposaient en même temps.
Il prit le temps de réfléchir à la question, ses sourcils se fronçant légèrement. « Le tir-à-l'arc, je ne pense pas, mais ça peut être très intéressant, surtout avec le continent, il y aurait la possibilité de s'entraîner... Vous pouvez toujours souffler l'idée aux responsables du département, ils verront sans doute s'il y a des intéressés. » Léger haussement d'épaule et petit sourire sous les lèvres. Il ne s'était jamais essayé au tir-à-l'arc, mais maintenant que l'idée était soulevé, il ne serait pas contre une ou deux petites séances de temps en temps. Ça pouvait toujours servir. « Le taï-chi, par contre, je suis certain qu'il y en a. Je n'en sais pas davantage mais le Major Valentyne gère tout ce qui se rapproche, de près comme de loin, aux arts martiaux. C'est un peu notre experte sur la Cité et je pense que ça inclus le taï-chi et si ce n'est pas le cas, elle vous dirigera sans doute vers la ou le responsable du club taï-chi. » Il attendit quelques secondes avant de reprendre, légèrement plus bas. « Le Major Valentyne n'est pas la personne la plus avenante sur la Cité mais ne vous en faîtes pas, elle ne mord pas donc même si elle ne sourit pas... N'hésitez pas à lui en parler. » Un conseil qu'il reconnaissait ne pas mettre en pratique de lui-même. Si ses contacts avec Valentyne avaient toujours été limités, il admettait aussi ne rien faire pour les développer. Si lui avait la réputation de porter la poisse, Valentyne, elle, était traitée de pyromane et de psychopathe par de très nombreuses personnes. Ce n'était pas un secret qu'elle était, en plus d'être une amoureuse inconditionnelle des arts martiaux, une experte en explosifs. Et que cet amour était tel que toute occasion était bonne pour tout faire péter. Du moins, à ses yeux. Une impulsive qui donnait l'impression qu'elle allait vous dévorer le bras si vous lui tendiez la main. Certains la comparaient avec Athala mais si Evan devait choisir, il préférait de loin celle qui était dans son équipe.

Un rire rapide lui échappa alors que la jeune femme confessait avoir laissé son sac fourre-tout dans ses quartiers. « Oh, vous avez donc du voyager léger en arrivant sur la Cité, un seul sac pour mettre tous vos effets personnels, très pratique. Il faudrait que je pense à m'en procurer un. » Un nouveau sourire, il se frotta la nuque légèrement avant de reprendre. « Mais nous pouvons faire un crochet par vos quartiers, si vous préférez. » Et le double sens de sa phrase le percuta de plein fouet et il ouvrit la bouche dans un élan pour s'excuser. « Enfin non, je ne... Enfin... Vous savez, pour ne pas déranger les infirmiers, tout ça, si vous vous sentez d'attaque pour, euh, eh bien... Jouer les infirmières intérimaires avec ma main, enfin, ma blessure... » Il préféra se taire alors que l'image de Nyssa en infirmière lui venait à l'esprit, ravivant quelques clichés dans son esprit. « Sans sous-entendus, bien évidemment. » Et il fut soudain plus que soulagé de constater combien les couloirs étaient vides en dehors de leurs deux présences. C'était toujours une nouvelle rumeur de moins sur son compte – et il était certain que celle-ci aurait fait tâche sur son actuelle réputation.

Comme Nyssa continuait de se confesser, il l'écoutait d'une bonne oreille, attentif à ce qu'elle essayait d'expliquer et tentant, lui-même, de comprendre ce qu'elle pouvait ressentir. Il acquiesçait, attendant quelques secondes avant d'oser répondre. « Oui, c'est vrai que deux d'un coup peuvent être beaucoup. D'autant plus que ce ne sont pas des petits changements. J'ai connu le changement de galaxie et il m'a fallut un réel temps d'adaptation. Pégase est très différente de la Voie Lactée et chaque planète bien loin de ce dont nous avons l'habitude de voir sur Terre... Si vous n'aviez pas été perturbée par ce changement, je pense que ça aurait été inquiétant. » Il n'était pas certain que cette petite tentative d'humour ait le résultat souhaité mais il tourna la tête vers elle, un regard bienveillant et, il l'espérait, un peu rassurant. « Je sais bien que je ne suis pas votre supérieur puisque vous êtes devenue civile, mais... Si vous ressentez le besoin ou l'envie d'en parler... Disons que j'ai l'habitude d'être disponible pour les hommes sous mon commandement donc je peux aussi l'être pour vous. » Et parce qu'il n'était pas son supérieur, il préférait ne pas l'envoyer vers une psychologue. Ça, et peut-être le fait qu'il n'avait pas encore osé, lui-même, approcher la nouvelle psychologue assignée à la Cité. Pour lui, ce bureau restait celui de Lily et il s'attendait encore à la voir surgir comme une tornade rousse, un jour.

« Je suppose aussi, on trouve toujours pire. L'histoire de la Cité ? » Il poussa un long sifflement admiratif. « Bon courage, j'ai essayé, un jour, de l'apprendre, notamment grâce à l'hologramme mais j'ai vite abandonné. Il y a trop d'événements qui ont lieu et j'ai finis par tout mélanger. » Un beau désastre mental qui lui aurait coûté une note peu glorieuse si quelqu'un s'était amusé à vérifier qu'il apprenait ses leçons. Lui qui s'était toujours sentit perdu dans un livre dès qu'il y avait un peu trop de personnages... « Je suppose que l'histoire des anciens doit être liée avec celle des Wraiths... Si jamais vous tomber sur quelques choses d'intéressant, n'hésitez pas. On n'a pas vraiment eu l'occasion de beaucoup explorer l'histoire de nos ennemis. » Et si Evan n'allait certainement pas se proposer pour cette tache, ça ne l'empêchait pas de trouver ça dommage. Après tout, la clé de tout un mystère se trouvait peut-être dans ces rapports que personne, ou si peu de monde, ne prenait le temps de vraiment lire. « Ne vous en faîtes pas, personne ne vous demandera de prendre les armes ou de prendre part aux combats si vous ne le voulez pas, que vous ayez été entraînée pour ça ou non. Pour tout ce qui concerne Atlantis, vous êtes une civile et si beaucoup de nos civils présents aiment se rendre utiles en cas de combats déclarés, beaucoup le font par d'autres moyens qu'en tirant ou en luttant physiquement. Chacun a sa spécialité et si vous préférez nous tirer d'un mauvais pas en négociant, croyez-moi, ça nous sera tout autant utile. » Surtout quand la vie d'une équipe SGA était en péril, mais il ne le précisa pas. L'essentiel restait qu'il voulait que la jeune femme comprenne que personne ne l'obligerait à retourner à une vie qu'elle avait quitté. Ce n'était pas dans les habitudes de la maison et, en tant que militaire, il était bien trop au fait de la sensation désagréable qu'on ressentait quand on était obligé de tuer pour sauver sa peau. Il avait finit par le faire de façon presque mécanique mais ce n'était pas pourtant qu'il en tirait plaisir ou que ça rendait les choses plus faciles.

Ses doigts claquèrent dans l'air tandis qu'un large sourire venait étirer ses lèvres. Voilà que Nyssa, indirectement, proposait de rendre la petite excursion un peu plus longue qu'ils ne l'avaient prévu. « Vous savez, le continent est accessible en Jumper et totalement clean. Enfin, nous n'avons pas finit de le visiter mais toute la partie la plus proche de la Cité est très belle et à part quelques cerfs ressemblant à des arbres, qui sont totalement inoffensifs, il n'y a pas le moindre danger. Si vous avez envie de voir un peu de vert, on peut tout à fait demander l'autorisation de prendre un Jumper et faire un petit tour sur le continent. » La proposition était sortie d'elle-même, aussi naturellement que s'il avait parlé d'un exploit survenu lors d'une mission. Il posa les yeux sur la jeune femme, l'interrogeant du regard par la même occasion, mais il était sérieux. Ils n'avaient même pas besoin de contacter le Docteur Jones, juste de prévenir Chuck qu'ils emprunteraient un Jumper et le tour était joué.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeMar 20 Oct - 3:58

Nyssa sourit. « Oui, il n'y a pas de feuilleton plus passionnant et divertissant à suivre que les ragots d'une base. Tant qu'on n'était pas le sujet de ces fameuses rumeurs, en tout cas. Là, c'est nettement moins drôle, en fonction de ce qui se dit. »

Ce qu'il disait sur les activités était intéressant et aussi logique. Les gens étaient incapables de rester sans rien faire pendant de longues périodes. Alors il n'y avait rien de surprenant à ce que le personnel ait fini par s'organiser lui-même afin de combler le temps libre de chacun en fonction des intérêts des uns et des autres. « Il faudra que vous me redonniez les noms de ceux à qui je dois m'adresser pour demander la liste des activités ainsi la permission pour le tir à l'arc dans ce cas. »

Elle retint le nom du Major Valentyne pour le taïchi. Elle avait entendu quelques rumeurs peu flatteuses à son encontre et les propos du Colonel prouvait qu'il y avait au moins une part de vérité là-dedans. Elle verrait bien le jour où elle la rencontrerait. Mais de toute façon, le taïchi pouvait se pratiquer seul, donc ce n'était pas trop un problème. Les arts martiaux de manière générale pouvaient être intéressants.

Elle répondit avec le plus grand sérieux à propos du sac :
« Oui, ce sac est vraiment très pratique pour déménager. Pas de problème avec les limites de poids, la taille du mobilier ou de choix cornélien à faire pour décider ce qu'on emporte ou pas. Et il ne pèse effectivement rien, peu importe ce qu'il y a dedans. Ça permet aussi de pouvoir changer régulièrement la décoration intérieure au besoin. »

Puis il fit une remarque sur le fait d'aller dans ses quartiers et il se mit soudain à cafouiller. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre pourquoi puis elle éclata franchement de rire. Cela ne lui avait même pas traversé la tête. Elle avait l'habitude de soigner les petits bobos, ou du moins de fournir les pansements et le désinfectant à son unité. Certes, cela alimentait parfois le flots des rumeurs dont ils avaient parlé plus tôt, mais elles étaient toutes infondées. Et puis quoi qu'il ait pu imaginer, ça ne collait tout simplement pas avec sa personnalité. Elle essaya de reprendre son sérieux, mais ne put s'empêcher de garder un grand sourire sur le visage en lui répondant. « Rassurez-vous, si nous allons dans mes quartiers, ce sera en tout bien tout honneur. Et si vous vous tenez bien, j'en ferai autant. »
Les rares qui avaient la mauvaise idée de tenter quelque chose de mal placé en avaient eu pour leur grade et le plus « insistant » avait même fini à l'infirmerie lorsqu'elle avait dû lui mettre les points sur les i. Quand à elle, elle avait atterri dans le bureau du commandant pour se faire passer un savon. Elle ne se s'était jamais sentie fautive et n'avait jamais montré le moindre remord pour ce qu'elle avait fait, ce qui n'avait certainement pas jouer en sa faveur . Elle avait juste fait le dos rond en attendant la fin de la diatribe et le blâme. Mais au moins, plus personne ne l'avait jamais importunée après, mais sa réputation en avait fait les frais.

Elle hocha la tête suite à sa proposition. « Merci pour cette proposition. Je vais la garder dans un coin au cas où. » Il était parfois plus facile de parler de certaines choses avec quelqu'un qui avait vécu des situations semblables plutôt qu'à un psy. D'autant qu'elle n'était pas vraiment en très bons termes avec les membres de cette profession et qu'elle se méfiait d'eux comme de la peste. Elle n'était du coup pas capable d'être complètement franche avec eux. Un comble...

Sa réaction sur son intérêt sur l'histoire d'Atlantis détonait un peu avec celles qu'elle avait eues lorsqu'elle avait demandé si elle pouvait plancher sur le sujet. On l'avait regardé un peu de travers et avec l'air de penser qu'elle n'avait pas toute sa tête. « Oui, oui, l'histoire de la cité. Beaucoup n'ont pas l'air de comprendre pourquoi je m'inflige cette torture, pour reprendre les mots de certains. Je la vois plutôt comme un gros roman. Un très gros roman, interactif en plus. Puis honnêtement, je n'ai pas grand-chose d'autre à faire pour l'instant.  Et j'avoue que c'est une distraction bien venue après la lecture des rapports. Et entre nous, c'est toujours plus facile à comprendre et à suivre que le fonctionnement d'un E2PZ. »

Elle réfléchit quelques secondes pour formuler ce qu'elle voulait dire sur les situations de combat. Elle ne refuserait pas de se battre, mais elle ne foncerait plus dans un affrontement tête baissée. C'était trop ancré en elle pour juste tout plaquer du jour au lendemain. « Non, personne ne me forcera à faire quelque chose que je ne veux pas faire, ça c'est sûr. Je peux me montrer assez têtue quand je veux. Mais ce n'est pas ce que je voulais dire. Je ne crois pas que je serais capable de rester les bras croisés si des civils, ou ma vie, sont en danger et que je peux faire quelque chose pour les protéger. Du moins, pas si je veux pouvoir me regarder dans une glace. »

Son regard s'illumina à la proposition du Colonel d'aller sur le continent. Elle n'aurait jamais pensé à cela. D'abord, elle ne possédait pas le fameux gêne qui permettait d'activer la technologie des Anciens. De toute façon, elle n'était pas non plus pilote, donc elle aurait toujours besoin d'un « chauffeur » si elle voulait quitter la Cité par la voie des airs. Elle se rappela cependant que l'un de ces briefings devait justement porter sur les jumpers.

« C'est vrai ? On peut vraiment faire ça, là tout de suite ? »

Elle se dit qu'elle, sans doute pas, vu qu'elle n'avait pas l'autorité et qu'elle était là depuis trop peu de temps pour avoir gagné un tel privilège. Puis la réalité se rappela à son bon souvenir.

« Qu'est-ce que ça va me coûter de faire l'école buissonnière au juste ? Parce que je suis censée avoir un briefing sur je ne sais plus quoi. Et sans vouloir vous offenser, vous avez la tête de quelqu'un qui aurait bien besoin de quelques heures de sommeil... »
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeDim 3 Jan - 0:06

Leurs opinions se rejoignaient à propos des ragots qui pouvaient exister au sein d'une petite communauté. Et ce, peu importe que cette communauté soit soudée, ou non. Evan avait appris, parfois à ses dépens, que les plus proches alliés pouvaient aussi prêter une oreille plus qu'attentive aux bruits de couloir qui circulaient. Et s'il n'était pas homme à en colporter, il reconnaissait parfois ne pas pouvoir faire autrement qu'en écouter quelques uns. Le crédit qu'il leur apportait, en revanche, était toujours nul ; il était bien au fait de l'infondement de la plupart de ces rumeurs puisqu'il avait lui-même été la cible de certaines d'entre elles. Des rumeurs qui, il l'avait noté depuis quelques années déjà, rendaient le regard des autres à son égard un peu différent. Mais, là encore, il tâchait de ne pas trop leur accorder d'attention, au risque de donner l'impression de les valider. Sa mère avait coutume de lui répéter que le silence était le meilleur des mépris quand il était plus jeune ; un mot d'ordre qu'il avait longtemps négligé mais qu'il avait finit par appliquer. Et force était de reconnaître que sa mère avait raison. Les faiseurs de ragots finiraient par se lasser. Un espoir qu'il gardait malgré l'apparition du « journal d'atlantis », une quotidienne qui, régulièrement, divulguait quelques informations à propos de la vie sur la Cité. Les lèvres pincées, il acquiesça aux propos de la jeune femme sans répondre. Il n'avait rien à ajouter ; il s'agissait de l'histoire de l'arroseur arrosé. Tout le monde aimait faire circuler les mensonges ou les secrets ; et tout le monde criait au scandale quand c'était les siens qui étaient révélés.

Le sujet dériva par la suite pour aborder les différentes activités qui avaient fleurit aux quatre coins de la Cité afin de palier à l'ennui. Certains de ces petits clubs improvisés semblèrent attirer l'attention de la jeune femme, tirant à Evan un léger sourire. Une nouvelle fois, il opina du chef. « Je vous redonnerai tout ce qu'il vous faut, comptez sur moi. » Il avait pris un air légèrement plus grave, comme s'il s'agissait d'informations capitales. « Et si vous avez besoin de quelqu'un pour faire passer le mot pour les séances de tir-à-l'arc, j'en parlerai à mes hommes avec plaisir. » Il savait que pour appuyer les demandes de créations de club, il était préférable d'avoir déjà une idée du nombre d'intéressés. Enfin, selon qui demandait – ceux qui géraient ce système avait leur tête de turc, il fallait croire.
Les informations de Nyssa à propos de son sac amusèrent légèrement Evan mais l'air sérieux qu'elle abordait le fit douter l'espace d'un instant. Avec toutes les technologies qu'il avait rencontré au fil des missions et des années passées au sein du programme top-secret, il n'aurait pas été très surpris d'apprendre qu'un tel sac, mélange entre celui de Mary Poppins et d'Hermione Granger, existait quelque part dans une des deux galaxies. En revanche, il aurait été étonné si la civil en possédait un – non pas qu'il pensât que la jeune femme n'en aurait pas l'utilité, plutôt qu'il n'était pas vraiment dans les habitudes de la maison de laisser le personnel utiliser les technologies. En dehors de toutes les machines sur lesquelles travaillaient les différents scientifiques. « Et je suis certain que le dos et la colonne vertébrale sont tout aussi reconnaissant de tous ces avantages. » Et, par la même occasion, les médecins. Moins de sciatique à diagnostiquer et plus de temps pour les gros bobos comme les hémorragies.

Et puis, tout a commencé à déraper.

Sans trop qu'il ne sache comment, il a commencé à s'emmêler dans ses pensées, à nouer ses mots, ses phrases. Mais là où lui ne paraissait que voir les sous-entendus plus qu'ambiguës, Nyssa, elle, semblait essayer de saisir ce qui le mettait soudain si mal à l'aise. Aussi, quand elle éclata de rire, il se sentit encore plus mal qu'il ne l'était. Il devait avoir l'air idiot. Voire même davantage. Difficile de croire qu'il était monté jusqu'au rang de lieutenant-colonel avec une telle maladresse. Un feu enflamma ses joues devenues rouges et il baissa la tête, tentant de retrouver la sincérité d'un sourire. « Ne vous en faîtes pas, je n'ai pas vraiment pour habitude de, euh, mal me comporter. » Et s'il ne le précisa pas, il ne pouvait tout simplement pas s'empêcher d'avoir l'image de Lily en tête. Il ne lui avait rien promis – ils ne s'étaient rien promis. A vrai dire, il ignorait si la psychologue avait eu un peu d'affection pour lui ou s'il s'agissait, pour elle, d'une amitié banale, comme il pouvait en exister tant. « Et puis, c'est vous qui tiendrez l'aiguille alors... » Sans oublier qu'elle savait se défendre et Evan avait suffisamment confiance en ses compétences pour ne pas avoir envie de la voir à l’œuvre. Ou du moins, pas si c'était lui qui devait en faire les frais. Éviter la multiplication des séjours à l'infirmerie lui paraissait être une bonne idée, presque une résolution et qu'il comptait bien s'y tenir.

D'un signe de tête, le militaire lui indiqua qu'il n'y avait aucun problème pour qu'elle vienne le voir afin de discuter à l'occasion. Ce n'était pas, non plus, une obligation mais il savait qu'il n'était pas toujours aisé de se rendre vers un professionnel. Lui-même ne s'y rendait que pour les check-up imposés par la CIS et, en dehors de Lily, il avait toujours éviter les contacts avec les psychologues. Leur façon d'essayer de sonder l'esprit ou d'analyser chacune des paroles prononcées l'avait toujours perturbé et mis mal à l'aise. Il n'aimait pas être trop observé. Pas être analysé de la sorte, à la façon d'un livre étudié en littérature. Il était loin, très loin, d'être l'un des romans d'Allan Poe ou une peinture de Velasquez.

Plus il discutait avec elle et plus Nyssa le surprenait. A commencer, son parcours professionnel était des plus intéressants, et de plus atypiques, mais elle l'intriguait, à présent, par l'intérêt qu'elle portait à l'histoire d'Atlantis. Un tel engouement était rare – à part chez quelques archéologues et autres amateurs de civilisations disparues – surtout lorsqu'il était question d'une histoire aussi vaste et complexe que celle des Anciens. Plongeant sa main valide dans sa poche tandis qu'il gardait l'autre le plus en sécurité possible, il essayait d'imaginer l'épaisseur du livre qui contiendrait l'ensemble des savoirs de l'hologramme de la cité. Une grosse encyclopédie. Très grosse. « Disons que beaucoup ont du finir par mélanger les années et les noms des uns et des autres. L'hologramme nous a tous fasciné mais je crois qu'ils sont rares, les téméraires ayant eu le courage de vraiment tout écouter. A bien y réfléchir, à part le Docteur Jackson, je ne suis pas certain que d'autres connaissent vraiment l'intégralité de l'histoire des Anciens. » Il essaya de trouver au moins une autre personne à citer mais ses efforts restèrent vains. Un large sourire étira ses lèvres. « N'allez pas dire ça aux scientifiques de la base, ce serait un affront pour eux. Critiquer un E2PZ, vous en auriez pour une heure de laïus sur le bien fondé de ces engins. » Une mise en garde qu'il prenait très au sérieux. Il s'y était essayé. Une fois. Et s'il était loin d'être le plus couard des hommes, il devait reconnaître qu'il n'aurait jamais le courage d'affronter, à nouveau, un si long discours vaguement compréhensible sur l'utilisation et le fonctionnement d'un E2PZ. Pour lui, ça servait à alimenter la Cité. C'était tout ce qu'il avait besoin de savoir et, par conséquent, tout ce qu'il savait sur cette technologie.

Ses yeux se plissèrent légèrement alors qu'il essayait de saisir la nuance apportée par Nyssa au sujet des combats. Les précisions qu'elle apporta l'aidèrent et il termina par opiner. « Je crois que je comprends. Mais c'est, je pense, un sentiment que tout le monde partage. Au moins ici, je veux dire. En temps de crise, personne ne reste inactif et beaucoup de civils ou de scientifiques ont demandé à suivre un entraînement spécialisé afin de savoir se défendre ou tirer. » Un désire qu'il parvenait à comprendre sans totalement le saisir. Il savait que la plupart des personnes figurant dans ce cas-là ne se servait de leur arme qu'en cas d'urgence absolue et sur le terrain exclusivement ; il comprenait qu'ils veuillent être en mesure de se défendre sans avoir à toujours devoir compter sur le personnel militaire, parfois déjà occupé à se battre contre un autre ennemi, mais il n'arrivait pas à comprendre ce besoin de vouloir savoir tirer avec une arme. Ce besoin de vouloir savoir tuer. Même si ce n'était pas l'attention de ses camarades, Evan ne pouvait s'empêcher de le voir sous cet angle-là. Il vouait une véritable passion à son métier, mais devoir utiliser son arme n'était pas vraiment ce qu'il préférait – alors voir des novices s'y essayer le rendait perplexe.

De nouveau, la discussion dérivé radicalement. Alors que la négociatrice se confiait sur le manque de verdure évident sur la Cité, le militaire souleva l'idée de s'y rendre en Jumper. C'était une idée en l'air, quoique sérieuse, qu'il avait balancé sans vraiment prendre le temps de réfléchir mais qu'il savait réalisable. « Bien sûr, du moment qu'aucun Jumper ne soit réservé pour les missions, il est tout à fait possible d'en emprunter un pour faire un tour. Le Colonel Sheppard et le reste de son équipe le font assez souvent. » Aussi souvent que leur venait l'envie, en réalité et souvent sur l'initiative du chef d'équipe. Il eut un léger rire avant que la fatigue ne se rappelle à lui. Comme s'il avait suffit de l'évoquer pour qu'elle revienne. « Eh bien, vous avez la chance d'être en présence du second militaire avec le rang le plus élevé sur la Cité ce qui, parfois, peut posséder quelques avantages. Et puis, ils vous trouveront un autre créneau horaire pour le briefing si vous tenez absolument le suivre – ce dont je ne doute pas – ou, à la rigueur, vous feront parvenir les dossiers sur le sujet. » Il arqua un sourcil, se donnant un air beaucoup moins strict qu'à l'ordinaire. Il n'aimait pas jouer de son rang et de sa position dans la hiérarchie pour tirer profit mais, même s'il avait la réputation d'être l'homme le plus rigoureux de la Cité, il pouvait bien se permettre ce petit écart. Il l'avait bien mérité, avec sa double garde – et son statut de cobaye pour les expériences alcooliques de Radek, même s'ils n'étaient que deux à savoir pour ce statut-là. « Je suis de repos demain donc je pourrai me reposer. Mais si vous préférez que nous organisions une sortie une prochaine fois, c'est comme vous préférez. » Même s'il avait la chance de prendre l'air à chaque mission, il devait toutefois avouer qu'il ne serait pas contre une petite balade plus calme, avec moins de pression ou de négociation à mener.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeSam 26 Mar - 17:01

Nyssa était contente d'avoir découvert qu'il existait diverses activités et notamment des clubs sportifs pour occuper son temps libre, mais elle voyait cependant un petit problème pour le tir à l'arc. Elle décida donc de soulever ce point tant qu'ils en parlaient.

« S'il n'existe aucun club de tir à l'arc, les leçons ne seront pas pour tout de suite, sauf s'il y a déjà des archers qui ont amené leur matériel. Il va d'abord falloir tout organiser, faire venir tout le nécessaire et trouver un lieu, ce qui veut dire des tonnes de paperasses à remplir et d'autorisation à obtenir. Enfin, vous voyez le genre... »

Elle sourit à la mention du sac de Mary Poppins avant de soupirer. Un sac comme celui-là serait vraiment génial.

« Oui, ce sac est une vrai merveille. Et ce serait encore plus merveilleux s'il existait vraiment… Ce qui n'est pas le cas, n'est-ce pas ? »

Elle le regarda essayer de sortin du pétrin dans lequel il s'était mis, puis elle secoua la tête. Elle savait que cela aurait pu lui valoir des problèmes car il y en avait parmi le personnel féminin qui ne supportait ce genre d'allusion et criait au harcèlement sexuel au moindre propos malvenu. Et cela avait vite fait de dégénérer et de réduire des carrières en cendres. Mais ce n'était pas son genre. Elle avait appris à faire avec et à remettre les hommes à leur place en cas de besoin. Elle dit calmement, sans trace de moquerie, pour le rassurer :

« Détendez-vous, je vous assure qu'il n'y a pas de mal. J'ai entendu bien pire que ça, vous savez. C'est l'un des défauts d'être une femme dans un milieu essentiellement masculin. Les blagues et les allusions sont plus souvent en-dessous de la ceinture qu'en-dessus. Et je ne parle pas des propositions déplacées… J'en ai vraiment entendu des vertes et des pas mûres. »

Tant que cela restait des blagues douteuses qui ne visaient personne en particulier, elle n'avait pas trop de problème avec ça. En revanche, si elles étaient dites dans l'intention de nuire à quelqu'un ou avec un peu trop d'insistance, c'était une toute autre histoire. Il fallait juste être capable de faire la part des choses. Elle avait bien compris qu'il n'avait pas du tout eu l'intention de dire quoi que ce soit de déplacé. Il avait juste très mal formulé ses propos. Mais il n'y avait vraiment pas de quoi en faire tout un plat et de se mettre dans des états pareils.

Il lui fallu quelques secondes pour comprendre la référence à l'aiguille. Elle préférait laisser ce genre de travail aux professionnels.


« Hum, j'espère qu'il ne faudra pas d'aiguille justement. Même si je suis capable de faire des points de suture en cas de nécessité, je ne possède pas ce genre de matériel dans mes quartiers et encore moins d'anesthésiant ou d'antibiotiques qui vont généralement avec. Dans ce cas-là, il vous faudra aller à l'infirmerie, j'en ai peur. Mais avant de voir ça, nous devrions peut-être commencer par aller récupérer de la glace et on verra ensuite votre main. Donc d'abord vos quartiers puis les miens, c'est ça ? » demanda-t-elle avec un sourire.

Alors ainsi c'était exceptionnel que quelqu'un s'intéresse à l'histoire de la Cité et des Anciens ? Pourtant, cela lui semblait normal dans le cadre de ses nouvelles fonctions d'en connaître un minimum sur les lieux et ses habitants ainsi que sur la galaxie dans laquelle ils se trouvaient. C'était même un peu la base. Plus elle aurait d'informations, plus elle serait à même de gérer au mieux une situation délicate. Mais elle comprenait ce qu'il voulait dire. L'histoire était une discipline rébarbative et à moins d'être passionné ou de travailler dans le domaine, les gens ne s'y intéressaient que rarement.


« Mon but n'est pas vraiment d'apprendre l'histoire des anciens par cœur, mais plutôt de comprendre leur société et leur relation avec les autres peuples de cette galaxie. En fait, je m'intéresse surtout à ces autres peuples, leurs cultures, leurs coutumes, leurs sociétés et tout ce qui fait d'eux ce qu'ils sont. Ce genre de détails pourraient s'avérer utile si jamais nous en croisions un. Évidemment, les informations sont légèrement dépassées, mais il est toujours bon de savoir comment les anciens étaient considérés par les autres. Ils ont longtemps fait partie de cette galaxie et il y a fort à parier qu'ils fassent partie intégrantes du folklore de nombreux peuples à l'heure actuelle. Ces peuples ont forcément évolué avec le temps et à cause des Wraiths, mais je pense qu'il y a peu de chance qu'un peuple hostile envers les anciens ne le soit plus. »

Elle écouta avec intérêt la suite concernant les combats et le fait que les civils étaient demandeurs pour recevoir des formations en tir.

« Ce n'est pas très surprenant vu l'environnement. Les gens veulent être en mesure de se protéger étant donné que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes en cas de problème. Il n'y a pas de renforts à appeler. Le point positif, c'est que maintenant, ils savent comment manipuler une arme en toute sécurité. Ça aura au moins le mérite de leur éviter de se blesser ou de tuer accidentellement quelqu'un. Mais reste à savoir comment ils réagiront au contact de l'ennemi et s'ils seront capables de faire feu au moment venu. »

Non, elle n'était pas surprise et comprenait pourquoi ils faisaient ça. Ils avaient tous conscience qu'ils ne pouvaient pas dépendre des militaires en permanence et se reposer uniquement sur eux. Alors vouloir savoir se servir d'une arme sans blesser et sans risquer de blesser les autres était des plus logiques. Tout comme vouloir apprendre quelques techniques de combats rapprochés pour se protéger. Mais tirer sur un cible n'avait rien à voir avec tirer au combat et dans le feu de l'action. Certains étaient incapables de passer à l'action quand il le fallait.

Sa proposition était vraiment tentante. Elle répondit le plus sérieusement du monde, tout en réfléchissant à un moyen de résoudre son dilemme.


« Évidemment que je veux absolument suivre ce module sur je ne sais plus trop quoi de scientifique et qui est absolument vital pour la Cité… »

Elle sourit en le disant. Tous les scientifiques avaient l'air de croire que leur département était le plus essentiel au fonctionnement d'Atlantis. La vérité, c'est qu'elle adorerait vraiment voir autre chose que le gris de la Cité, mais sans pour autant avoir l'impression de déserter son poste.

« C'est à peu près le discours que j'entends au début de chaque présentation scientifique depuis que je suis là. Par contre, je suis certaine que la Cité survivra si disons, je venais à modifier quelque peu le programme prévu et si je m'absentais. »


Elle n'était pas si importante que ça dans les rouages d'Atlantis. Elle se demandait toujours s'il était vraiment en état de piloter. Que se passerait-il s'il s'endormait aux commandes ? Car ce n'était pas elle qui pourrait faire grand-chose si cela arrivait. Elle n'avait absolument aucune notion de pilotage. Puis elle se souvint de quelque chose.

« Je crois que j'ai une idée. Il me semble me souvenir que je dois avoir un briefing sur les jumpers, car ils ont l'air décidé à me familiariser avec toutes les technologies importantes de la Cité. Mais je n'en vois pas trop l'utilité vu que je n'ai pas le gêne des anciens et que donc, je ne suis pas en mesure de m'en servir. Par contre, je ne sais plus quand je suis censée recevoir ce topo ni qui est supposé me le donner d'ailleurs, mais je suis sûre qu'il devrait être possible d'arranger quelque chose avec ça. »

Cela lui rappela quelque chose et elle dit, pensive :

« D'ailleurs je crois qu'il existe une thérapie pour obtenir ce fameux gêne destiné à ceux qui ne le possède pas naturellement. Je n'ai pas encore eu la joie d'avoir une présentation dessus… Enfin bref, tout ça pour dire que ce fameux topo pourrait servir d'excuse à cette excursion. Vous en pensez quoi ? »
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeJeu 1 Juin - 19:48

Il esquissa un sourire avant d’esquisser un geste de la main, comme pour rassurer la jeune femme. Les demandes officielles, il les connaissait bien – et pour sûr, il en avait déjà remplies quelques unes – et il connaissait la démarche. « Je pense que le continent pourrait faire un bon lieu d’entraînement. Sinon, il y a toujours des salles non utilisées au niveau de la digue sud dont une qui pourrait très bien servir de seconde salle d’entraînement, spécifique aux archers, s’il le faut. Quant au matériel, il faudra, certes, faire une demande officielle mais, croyez-moi, ce n’est pas la demande la plus étonnante qu’il y ait eu depuis qu’on a rejoint la Cité. » Et si Evan avait été mis dans la confidence, ce n’était que parce qu’il avait un contact dans le personnel des demandes, justement. Une âme charitable qui, un soir, lui avait confié qu’un membre du personnel – le nom avait été tenu sous silence – qui avait demandé à ce qu’un animal de compagnie soit autorisé à rejoindre l’expédition. L’argumentaire était long de deux pages que le militaire s’était contenté de survoler – mais il avait été question de remonte moral en cas de coup de blues après une peine de cœur, d’un besoin d’occuper ceux qui ne quittaient que trop rarement la cité et d’animer un peu l’ambiance sur la Cité. La Commission avait, naturellement, refusé la demande et Evan soupçonnait même qu’il n’ait pas jeté le moindre regard sur celle-ci. Il secoua la tête. « Non, hélas. Mais peut-être qu’une race surévoluée en aura abandonné un sur une planète qu’on n’a pas encore visité. » Même s’il lui paraissait peu probable que ce fut le cas.

La respiration en retenue, les joues gonflées par une gêne qu’il ne tentait même plus de dissimuler, Evan ne retint pas le léger soupir de soulagement devant la réaction compréhensive de Nyssa. Il savait combien de telles paroles pouvaient être mal interprété et aller loin dans les conséquences. Toutefois, son soulagement s’effaça lorsqu’il fronça les sourcils. Il détestait l’idée que certains de ses camarades soient incapables d’accepter des femmes dans leurs rangs à l’époque où ils étaient. « Je doute que vous vous soyez laissé faire mais… Si jamais quelqu’un vous fait la moindre remarque sexiste ou a le moindre geste déplacé, n’hésitez pas à venir me voir. Vraiment. » Parce qu’il en avait connu, lui aussi, des femmes harcelées dans ses anciennes bases militaires. Et il en avait vu craquer, sombrer, s’éloigner. Quitter ce qui les avait toujours passionné et un métier pour lequel elles étaient particulièrement douées parce qu’un supérieur abusait un peu trop de statut envers elle. L’idée le révoltait et il n’avait jamais pu tolérer le manque de respect envers autrui – plus particulièrement envers les femmes dû à son éducation menée par une mère célibataire et entouré d’une petite sœur à protégé. Il n’aurait pas plus de tolérance pour les hommes placés sous son commandement. « Rassurez-vous, je ne pense pas que ce soit aussi moche que moi. » Il jeta un coup d’œil à sa blessure avant de hausser les épaules. Non, ce n’était pas bien méchant. « Ça me paraît juste. » Il allait tendre un bras pour la laisser passer devant, avant de se rappeler qu’elle ne devait probablement pas avoir la moindre idée d’où se trouvaient ses quartiers, à lui. Il entama donc la marche, tournant à un couloir pour rejoindre un téléporteur et ainsi diminuer le chemin.

L’intérêt qu’elle portait pour les autres cultures était intrigante. Sa vision se tenait, mais il avouait ne pas y apporter plus d’intérêt que ça ; pour lui, un peuple de Pégase avait d’autres coutumes et pouvait soit être un allié, soit un ennemi. Ce qui lui importait réellement était de savoir la tendance de ces peuples avant de se rendre sur une nouvelle planète afin d’adapter son comportement en fonction de l’hostilité qui leur était montré. Du reste, il avouait ne rien retenir. « Hm. Il n’y a pas beaucoup de peuples qui ne soit pas… Admiratifs envers les Anciens. Vous l’avez dit, ils font partis du folklore et ont parfois un statut proche des divinités par ici, bien qu’ils n’aient fait pour être considérés ainsi. » Il ne s’était jamais posé la question de savoir s’il existait, quelque part, un peuple qui vouerait une haine sans faille au peuple qui avait fondé Atlantis. L’idée, pourtant, n’était pas idiote, loin de là. Et si un tel peuple existait, Evan espérait qu’il n’ait pas encore créer d’alliance avec les Wraiths. Il acquiesça aux propos de la négociatrice. Apprendre à manipuler une arme en terrain connu et en situation de confort était bien différent qu’avoir à l’utiliser face à l’ennemi, avec des équipiers ou des amis blessés à vos côtés. Il était passé par là, il connaissait. Il n’ajouta rien, jugeant le sujet clos.

Un mince sourire étira ses lèvres. Ce qu’elle venait d’avancer n’avait rien de surprenant. « Oui, nos scientifiques ont tendance à avoir une haute estime d’eux-mêmes. Certains plus que d’autres, d’ailleurs. Et ils ont aussi la fâcheuse tendance à abuser d’hyperboles mais c’est surtout pour s’assurer qu’il y ait plus de trois personnes à ces conférences. » Car il savait que si les mots danger imminent ou mort certaine n’étaient pas affichés, peu de personnes osait affronter le jargon vaguement compréhensible de ces têtes pensantes. Evan, lui-même, avait lâché l’affaire après la troisième tentative. De toute manière, les informations capitales, il les recevait en amont, grâce à son rang et il avait droit à un briefing complet par Sheppard. Ce qui, tout de suite, rendait les choses bien plus concrètes. « J’en pense que c’est une excellente idée. Pour le gêne, ça ne devrait pas tarder, en général, l’inoculation à lieu dans les deux semaines suivant l’arrivée, histoire de laisser la personne s’habituer à la vie sur Atlantis. Et en tant que pilote, je me dois de m’assurer que vous avez suivi un topo complet sur les Jumpers ainsi que sur leur utilisation en temps réel. » Son sourire ne s’effaçait pas. Quelque part, il savait que cette petite balade lui ferait du bien.

Il s’engagea dans un téléporteur après avoir laissé Nyssa s’y engouffrer et tapota sur leur lieu de destination. Connaissant la Cité, il s’était assuré, en 2012, de choisir des quartiers pas trop éloignés d’un téléporteur afin de pouvoir rejoindre des zones sensibles le plus rapidement possible en cas d’urgence. Cette idée lui paraissait d’autant plus ingénieuse en ces instants. Comme ils arrivaient devant ses quartiers, il passa la main devant le boîtier pour laisser la porte coulisser et entra le premier. Tout était impeccablement rangé et il se dirigea presqu’aussitôt vers le petit frigo qui se trouvait dans un coin des quartiers. Il jeta brièvement un regard par-dessus son épaule, par réflexe, avant de sortir un pain de glace et de revenir auprès de la jeune femme, le saint graal dans les mains. « Première mission réussie avec brio. Je vous suis pour la suite des opérations. » Parce qu’il aurait été bien en peine de deviner où se trouvaient ses quartiers, à elle, à présent.
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MessageSujet: Re: À la rescousse d'un prince en détresse   À la rescousse d'un prince en détresse I_icon_minitimeVen 30 Juin - 20:17

Nyssa hocha la tête concernant les formalités administratives si elle voulait constituer un club le tir à l'arc. Visiblement, le fait de se trouver dans une autre galaxie ne rendait pas les choses plus simples que sur Terre. C'était même le contraire vraisemblablement. Les responsables là-bas ne semblaient pas faire grand-cas du bien-être de ceux qui étaient envoyés à des années-lumières de chez eux, littéralement, pour cette mission oh combien atypique, et qui mériterait un plus peu de considération de leur part.

« Une salle sur la Cité me semble être la meilleure des options pour commencer. Je pense que ce sera plus facile d'attirer quelques personnes s'ils peuvent voir comment ça se passe et essayer. Et puis ça évite aussi de se casser la tête pour le transport. Ceci dit, il n'est pas exclu d'organiser des séances en extérieures de temps à autre pour changer. Mais bon, je m'intéresserai à tout ça plus tard. Pour le moment, j'en suis encore à prendre mes marques. Une fois que je serai bien installée, je m'en occuperai. » expliqua-t-elle.

Dire qu'elle ne s'était pas laissée faire face à des comportements plus que déplacés à son endroit était un doux euphémisme. Certains malheureux avaient même fini à l'infirmerie. Il était toutefois bienvenu d'avoir un supérieur qui affichait sa volonté de lutter contre le harcèlement à l'encontre du personnel, notamment féminin. Cela restait encore trop peu fréquent, d'après sa propre expérience.


« Ah ça, vous ne croyez pas si bien dire. Je ne me laisse effectivement pas marcher sur les pieds par qui que ce soit, et surtout pas comme ça. En même temps, quelle autre solution reste-t-il quand vos supérieurs font la sourde oreille ? Je sais bien que régler les choses soi-même, parfois en recourant à la force, n'est pas la meilleure des solutions. Mais lorsque vous vous sentez vraiment menacé et que vous devez faire quelque chose pour vous protéger et vous défendre, vous n'avez pas vraiment le choix... » dit-elle en soupirant.

Mais cela se faisait encore trop souvent au détriment de la victime qui se voyait souvent blâmée et réprimandée, voir renvoyée, ou pire, accusée d'être responsable de ce qui lui arrivait, quand bien même elle aurait signalé à plusieurs reprises ce qu'elle subissait de la part de ses collègues masculins. Quand à celui-ci, la plupart du temps, il ne se faisait même pas taper sur les doigts et était libre de continuer à faire ce que bon lui semblait et à harceler les femmes en toute impunité. C'est pour cela qu'elle avait dû parfois prendre les choses en main lorsqu'elle avait été elle-même prise pour cible, car la plupart des gens préféraient regarder ailleurs et nier le problème.

« Cela m'a valu quelques ennuis d'ailleurs... » ajouta-t-elle, légèrement ennuyée de devoir reconnaître cela. Ce n'était en effet pas parmi ses faits d'armes les plus glorieux et c'était évidemment elle qui avait payé les pots cassés. Bien sûr, cela signifiait aussi s'attirer les foudres des autres, supérieurs comme subordonnés, tout comme la reconnaissance du personnel féminin qui subissait jusque-là ces désagréments en silence. Et cela tendait à plomber l'atmosphère et les relations entre les différents bataillons et corps d'armes. Et ce n'était pas vraiment la meilleure des choses sur un théâtre d'opérations, surtout quand sa vie dépendait de celles de ses collègues.

Elle hocha à nouveau la tête concernant les scientifiques.


« C'est ce que j'avais cru remarqué aussi. »

Mais cela n'était pas forcément valable que pour eux. Les experts, dans n'importe quel domaine, aimaient généralement afficher leur supériorité en utilisant un vocabulaire que seuls d'autres connaisseurs pouvaient comprendre, oubliant souvent qu'ils avaient avoir à des néophytes qui n'y connaissaient rien. Et tout ça, juste pour se faire bien voir et que leur statut d'expert soit reconnu par les autres. Le colonel enchaîna sur le gêne des Anciens.

« Alors, j'imagine que je devrais avoir droit à cette inoculation dans quelques jours dans ce cas. » dit-elle.

Elle retint une grimace à la mention du jumper. Elle avait oublié un petit détail. Il s'agissait d'un engin volant. Et elle n'avait jamais été fan de l'avion, ou de l'hélicoptère, d'ailleurs. Cela avait toujours été sa bête noire, une source de stress et d'angoisse, même si avec le temps, elle avait appris à s'y faire. Cependant, elle ne s'en portait pas plus mal si elle n'avait pas à y avoir recours. Peut-être en irait-il différemment ici. Après tout, il s'agissait d'une technologie extraterrestre qui n'avait rien à voir avec les appareils terriens. D'ailleurs, le trajet pour venir s'était plutôt bien passé. Il fallait aussi dire qu'on se sentait pas vraiment les déplacements comme dans un avion, à part l'entrée et la sortie en hyperespace.


« Tant que vous ne me demandez pas de le piloter, je pense que ça devrait aller. »

Ils finirent par arriver aux quartiers du colonel. Sans surprise, ceux-ci étaient impeccables, comme ceux de n'importe quel militaire digne de ce nom. Elle attendit adossée au mur à côté de la porte que le propriétaire des lieux revienne avec son trophée tout en réfléchissant au trajet à suivre pour retour dans ses propres quartiers qui se trouvaient quasiment à l'opposé des siens. Elle sortit et reprit la direction du téléporteur et choisit le plus proche de leur destination suivante. Par miracle, elle réussit à ne pas se perdre. Elle ouvrit la porte. Les lieux étaient tout aussi bien tenus que chez le colonel. Il ne manquait qu'un peu de décoration pour embellir et personnaliser les lieux, mais elle y remédierait un peu plus tard.

« Deuxième mission remplie ! » dit-elle en souriant avant de se diriger vers le placard et d'en sortir sa trousse de premiers secours. Elle prit la chaise devant le bureau tout en lui indiquant le fauteuil.

« Si vous voulez bien vous asseoir que nous puissions attaquer la troisième. »

Elle sortit des compresses, une bande et de quoi désinfecter la plaie et vérifia si elle avait ou non un kit de suture, ce qui s'avéra finalement être le cas. C'était étrange, elle était pourtant persuadée de ne pas en avoir. Elle ne l'utiliserait cependant pas et enverrait le colonel à l'infirmerie si cela était nécessaire. Et finalement, elle enfila une paire de gants. Puis elle regarda la blessure et la nettoya. Il y avait une belle entaille, mais elle n'avait pas l'air profonde et il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit à l'intérieur non plus. Autrement dit, les points ne seraient pas nécessaire. Elle désinfecta le tout avant de faire un joli pansement.

« Et voilà. La blessure est propre et les points ont l'air inutile. Mais il va falloir que vous la surveilliez pendant les prochains jours pour vous assurer qu'il n'y a pas d'infection. Si jamais elle commence à vous faire mal, à être chaude, rouge et gonflée, direction l'infirmerie et surtout sans traîner. Je pense que je n'ai pas besoin de vous expliquer ce qu'il se passera si vous laissez la plaie s'infecter sans réagir, n'est-ce pas ? » l'interrogea-t-elle, car elle n'avait pas spécialement envie de lui faire tout un discours sur les risques de gangrène et toutes les conséquences que cela pouvait avoir.

« Pour la cheville, je ne suis pas une spécialiste, alors je ne peux pas faire grand-chose. Pour l'instant, je suggèrerai juste les soins de base, glace et repos. Et si ça ne va pas mieux demain, une visite à l'infirmerie s'imposera pour vérifier qu'il n'y a rien de grave. Et je crois que nous en avons terminé, non ? » conclut-elle tout en se levant pour jeter les compresses et les gants puis ranger sa trousse de secours.
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